Le prochain rendez-vous des patrons meusiens

Lancé en 2008 par le Medef et la CCI Territoriale de la Meuse, Business Contacts favorise les échanges entre chefs d’entreprise. Organisée deux fois par an, cette manifestation rencontre un franc succès. Le prochain rendez-vous est fixé le 15 novembre à Naives-Rosières. Explications avec Michel Jubert, le président de la CCIT.

«Le bois a été retenu, parce que cette industrie a encore de beaux restes dans le département malgré les difficultés rencontrées par les industries de transformation autour du meuble», confie Michel Jubert, le président de la CCI Territoriale de la Meuse.
«Le bois a été retenu, parce que cette industrie a encore de beaux restes dans le département malgré les difficultés rencontrées par les industries de transformation autour du meuble», confie Michel Jubert, le président de la CCI Territoriale de la Meuse.
«Le bois a été retenu, parce que cette industrie a encore de beaux restes dans le département malgré les difficultés rencontrées par les industries de transformation autour du meuble», confie Michel Jubert, le président de la CCI Territoriale de la Meuse.

«Le bois a été retenu, parce que cette industrie a encore de beaux restes dans le département malgré les difficultés rencontrées par les industries de transformation autour du meuble», confie Michel Jubert, le président de la CCI Territoriale de la Meuse.

Les Tablettes Lorraines : Pourquoi avoir choisi le bois comme fil conducteur pour le prochain Business Contacts?

Michel Jubert : Le bois a été retenu, parce que cette industrie a encore de beaux restes dans le département malgré les difficultés rencontrées par les industries de transformation autour du meuble. On arrive à un virage des métiers du bois en termes d’écologie, de construction et de combustion. On doit trouver le juste équilibre et être prudent entre le bois de chauffage, le bois de construction et le bois de transformation. La Chambre de commerce et d’industrie doit se pencher sur la question. J’ai d’ailleurs pris des engagements auprès des instances de l’Etat, du Conseil général et de la Région de proposer un projet concret dans la réalisation d’un nouveau métier du bois et de transformation du bois. On est en train de faire des chiffrages et de conduire des simulations. Aujourd’hui, on le fait valider par le Critt du bois d’Epinal mais il faut aussi penser en termes de marché d’utilisation pour permettre une diversification de la filière. Ce serait alors une nouvelle valeur ajoutée pour le bois local. Il ne s’agit pas de réaliser une nouvelle étude, car il y en a plein les placards. On aimerait dupliquer ce qui a été fait en Meuse et en Haute-Marne avec Energic. On souhaiterait que quatre chefs d’entreprise portent le projet puis créent une dynamique.

Pourquoi avoir lancé cette démarche ?

Pour que les professionnels apprennent à travailler ensemble. On a des industries de première transformation du bois nombreuses en Meuse, mais de petite taille et qui manquent de moyens de production. C’est une filière à enjeux.

Vous ne vous dites pas que c’est un peu dommage que certaines entreprises soient si méconnues alors que finalement la filière bois est davantage mise en avant dans les Vosges, par exemple ?

On est coupable, car on s’intéresse finalement peu aux promotions régionales. On devrait motiver les entreprises à concourir, car ça peut être de belles promotions pour ces professionnels, pour se faire connaître et gagner de nouveaux marchés.

Pour revenir sur le prochain Business Contacts, quelles sont les quatre entreprises qui seront mises en avant ?

Pour cette nouvelle édition, on va pouvoir découvrir plus particulièrement la scierie Petit, Piskorski et Fils, Meuse Construction Bois et Carbo France. On ne connaît pas forcément ces structures et pourtant, elles sont toutes de très beaux exemples de réussite. Les dirigeants ne font jamais parler d’eux. C’est donc notre rôle de les mettre en avant.

Il est toujours difficile de mobiliser les chefs d’entreprise. Et finalement, Business Contacts est la seule manifestation qui les attire en nombre. Pourquoi ?

Parce que les dirigeants ont besoin de se rencontrer et de sortir de leur entreprise. Le système et le principe de cette manifestation, basés sur la convivialité, sont attendus et appréciés. Et dans un contexte économique difficile comme c’est le cas actuellement, il est important de pouvoir se retrouver. C’est toujours une réussite, car on parle d’entreprises locales que l’on côtoie sans vraiment connaître.