Le Journal des Arts vient de dévoiler son palmarès 2015 des musées de France, et deux musées nordistes en font partie. Ce classement est très attendu des professionnels et du grand public, puisqu’il témoigne de la qualité du musée selon environ 70 critères répartis en quatre catégories − accueil du public et médiation, recherche et collections, expositions et gestion – et en les différenciant selon la taille du territoire d’implantation.
Cette année, c’est quatre musées dans le secteur du Nord qui ont été reconnus dans le palmarès et neuf musées présentés qui sont rattachés au département. Le Nord porte bien son nom de terre de musées, puisque c’est le département le plus riche en densité juste derrière Paris. Jean-René Lecerf, président du Conseil départemental du Nord, se déclare “très fier de ce palmarès, qui témoigne de la gratitude auprès de tous ceux qui travaillent dans les différents musées du Nord, et également de la qualité et du consciencieux de nos musées“.
Le musée départemental Matisse au Cateau-Cambrésis est palme d’or dans la catégorie “communauté de communes” au palmarès 2015 des musées de France. Il a ainsi obtenu la première place devant le château de Fontainebleau et les 95 autres musées de sa catégorie. Poursuivant son développement, le musée Matisse passe ainsi de la 2e place à la 1re dans le classement. Pour Patrice Deparpe, directeur du musée depuis octobre 2014, cette reconnaissance vient “récompenser les efforts faits par le musée départemental Matisse, aussi bien au niveau local, avec d’importantes actions de médiation, qu’au niveau international, avec des participations scientifiques remarquées dans les grandes expositions Matisse organisées par la Tate Modern et le MOMA“. Le musée départemental de Flandre, quant à lui, a obtenu la 5e place au palmarès annuel, progressant de huit places également dans la catégorie “communautés de communes”. L’an dernier, le musée a accueilli près de 54 000 visiteurs, en grande partie pour l’exposition “La Flandre et la mer”, déclarée d’intérêt national par le ministère de la Culture.
Le palmarès des musées du Journal des Arts propose trois catégories dans ses classements.
− Métropoles. 1er : musée d’Art moderne de la ville de Paris
− Agglomérations. 1er : musée des Beaux-Arts d’Angers
− Communautés de communes. 1er : musée Matisse du Cateau-Cambrésis.
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Le musée du Verre révèle son nom !
Quasiment achevé, le musée du Verre, situé à Sars-Poteries, devrait ouvrir ses portes cet automne, au 1er octobre prochain. Pour l’occasion, le choix du nom a suscité un grand engouement et de nombreuses réflexions. Verdict : ce sera le Musverre ! La priorité du nom était qu’il contribue à un outil de développement du territoire dans un lieu qui reste approprié, tout en restant “léger comme le verre, joyeux comme l’Avesnois et simple“. Le bâtiment arborera une architecture en pierre de couleur bleue, qui reprend la continuité des caractéristiques fluides et limpides du verre. Il permettra de mettre en valeur des collections prestigieuses témoignant de l’histoire industrielle verrière de Sars-Poteries sur ses 1 000 m2, avec des expositions mais aussi des activités culturelles et pédagogiques.
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Jean-René Lecerf lors de son discours.
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En quelques chiffres : Modigliani séduit au LAM
L’exposition consacrée au peintre Amedeo Modigliani qui s’est tenue au musée d’Art moderne de Villeneuve-d’Ascq du 27 février au 5 juin, a attiré “près de 200 000 personnes qui se sont pressées à Villeneuve d’Ascq durant les quelque 95 jours d’ouverture de l’exposition“, a déclaré Sophie Lévy, cocommissaire de l’exposition au LAM . “Beaucoup de visiteurs ont exprimé leur plaisir et leur émotion à visiter, quatorze ans après la dernière rétrospective consacrée à l’artiste en France, une exposition réunissant 120 peintures, dessins et sculptures, permettant de découvrir des aspects méconnus de sa brève carrière, entre Montmartre, Montparnasse et Nice“, a-t-elle ajouté.
Lors de la présentation de l’exposition en février, les organisateurs avaient confié espérer la venue de 150 000 personnes pour cette rétrospective, la dernière grande exposition de l’artiste toscan remontant à 2002 en France, au palais du Luxembourg à Paris. Près d’un visiteur sur cinq est venu de l’étranger pour découvrir les envoûtants portraits du peintre italien. Avec une moyenne supérieure à 2 000 visiteurs par jour, le LAM se félicite “d’avoir rivalisé avec les grandes expositions parisiennes“.