Le Nancy Hand Business en quête de sponsors
«Nancy Hand Business» : c’est le nom club affaires tout neuf que le Grand Nancy ASPTT Handball a lancé fin janvier, actuellement en quête de nouveaux sponsors. Sa mission : réunir 1,4 M€ pour permettre à son équipe de pro D2 de tutoyer la première division.
«Tous les clubs de sport pros ont leur club affaires : on ne peut pas monter sportivement sans soutien économique», justifie Anthony Drouhin, chargé de communication pour le Grand Nancy ASPTT Handball. Si le club réunit déjà un réseau de sponsors privés (Pertuy Construction, Cirmad, Kia, Novamut, La Poste, Sherpa Copieurs…) et publics (les villes de Nancy et Vandoeuvre, les Conseils Général et Régional ainsi que le ministère de la Jeunesse et des Sports), il envisage une augmentation nette de ses dépenses pour accéder à son graal : «pour monter en première division, il nous faut trouver 1,4 M€. Nous avons déjà réuni 950 000 €». Changement de coach, salaires des joueurs plus élevés, équipements plus coûteux… «On ne va pas se mentir, ça va être difficile d’accéder à la D1 cette année. Mais à plus long terme, c’est possible si on trouve le financement. Certaines entreprises nous soutiennent durant une saison, d’autres encore nous sont fidèles depuis toujours.» Si le club met en avant les retombées que peuvent attendre leurs partenaires en termes de communication et de relations publiques, «il s’agit aussi de soutenir la pratique du handball en elle-même : l’équipe de pro D2 est notre vitrine, mais le club compte en tout 280 licenciés, dont le plus jeune a 2 ans et demi !»
Le sport collectif le plus titré
Après l’annonce de son lancement le 21 janvier au cours d’un entraînement commenté, le Nancy Hand Business a organisé mi-avril un petit-déjeuner à la concession de son partenaire Kia. «Notre but est de réunir les membres du club 4 à 5 fois par an autour du handball», explique Anthony Drouhin. «Notre équipe nationale de hand est la plus titrée dans un sport collectif ! Nous voulons montrer que le hand c’est aussi bien que le foot. Il y a même plus de fair-play et de combativité…» Et c’est un footeux qui le dit.