Le ministre, les acteurs éco et l’inquiétude...
Le 9 novembre, les différents acteurs économiques de Meurthe-et-Moselle ont participé à une visio-réunion de travail en préfecture en présence d’Olivier Dussopt, ministre chargé des Comptes publics. L’occasion pour le représentant de l’État de dresser l’inventaire des mesures prises, mais surtout de prendre la réelle température du terrain économique local.
Un fonds de solidarité élargi, des PGE toujours actifs, des exonérations de cotisations prolongées, l’armada des mesures mises en place par l’État étaient, dans l’ensemble, connues des participants à la réunion de travail du 9 novembre en préfecture de Meurthe-et-Moselle et suivie par la grande majorité des acteurs en visio-conférence. Olivier Dussopt, ministre chargé des Comptes publics, présent à cette occasion, les a rappelées aux différents participants. «La mobilisation de l’État est indéniable mais ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est réellement pouvoir reprendre l’activité», assure un délégué général d’une organisation patronale qui a assisté à cette réunion de travail. Après la présentation des mesures et l’assurance forte de la mobilisation de l’État pour permettre aux entreprises de faire face à cet épisode II de confinement, un temps d’échange était organisé. «Cela a essentiellement tourné sur l’actualité du moment, celle des commerces de proximité dits «non essentiels» et de leur réouverture.»
Commerces «non essentiels»
Dans leur quasi-totalité, les différents représentants de l’écosystème entrepreneurial entendent voir ces commerces rouvrir rapidement. Si différentes propositions, notamment en termes de jauge d’accueil, de renforcement des mesures sanitaires, sont proposées, cela semble loin d’être à l’ordre du jour. Quelques heures après cette réunion, un communiqué de presse de la préfecture de Meurthe-et-Moselle annonçait qu’Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle, a demandé au Tribunal administratif la suppression de l’ensemble des arrêtés municipaux pris par des maires d’une vingtaine de villes autorisant l’ouverture des commerces de proximité sur le territoire de leur commune. Les différentes organisations et représentants, notamment consulaires, assurent que des solutions pourraient être mises en œuvre (jauge stricte dans chaque magasin, prise de rendez-vous obligatoire, développement du click and collect) pour tenter de trouver un équilibre entre sécurité sanitaire et maintien a minima de l’activité économique. À côté de cette réunion de concertation locale de suivi épidémique, le ministre s’est rendu sur la plateforme d’appels des finances publiques. Nancy fait partie des quatre centres d’appels (avec Lille, Douai et Charleville-Mézières) du 0806.000.245 renseignant notamment les entreprises sur les mesures d’urgence mises en place (reports de charges, impôts, PGE, fonds de solidarité, activité partielle). Vu le climat, cela ne devrait pas arrêter de sonner…