Le mariage à l'honneur à Mégacité
Y aura-t-il, dans les mois qui viennent, 1143 mariages et demi dans le département de la Somme ? C’est ce que l’on pourrait croire quand Frédéric Couturier, chargé d’affaire à Alliance Conept, nous donne les chiffres de fréquentation du 2ème Salon du mariage qu’il organisait en terre amiénoise. Il a recensé 2 287 personnes (contre 2 000 l’an passé) venues arpenter le hall de Mégacité, à la recherche d’une alliance ou d’une robe, ou bien en quête d’une idée originale qui ferait, qui sait, du jour de leur mariage, le plus beau jour de leur vie.
Le mariage est l’art de résoudre à deux les problèmes qu’on ne se serait pas posés tout seul. » Démodé pour les uns, indispensable pour les autres, à l’heure des unions libres, du PACS et en plein débat sur le mariage pour tous, le mariage reste cependant, malgré les statistiques qui tendent à prouver qu’ils sont en constante baisse, une institution très importante en France. Le salon qui lui était dédié et s’est tenu récemment à Mégacité n’a pas démenti cet intérêt, puisque les visiteurs sont venus nombreux découvrir les nouveautés : robes et costumes, alliances, fleuristes, coiffeurs et maquilleurs (magnifiquement mis en valeur lors des défilés), photographes, dragées ou déco mais aussi “métiers” nouveaux pour ce genre de cérémonie comme prothésiste ongulaire, magicien, préparateurs de mariage ou encore loueur de limousine.
Porte-bonheur ou portemalheur ?
Chacun a donc eu la possibilité de trouver son bonheur parmi les 70 exposants qui ont proposé leurs services « aux visiteurs détendus », comme le soulignait Jean Couturier. Une majorité de visiteurs projettent de se marier en 2013.
« Année porte-bonheur ou porte-malheur avec la présence du chiffre 13 dans la date ? » avec l’importance de la symbolique des chiffres dans le choix de la date du mariage, l’organisateur de Boulogne-sur-Grasse dans l’Oise y voit là une vraie question. Mais plus que les questions, ce sont des réponses qu’a voulu apporter le chargé d’affaires d’Alliance Concept et notamment en matière de coût, non pas d’un mariage, mais de l’organisation d’un tel événement.
Un salon qui coûte cher
Sans donner de chiffres précis et en avouant toutefois quand on lui demande s’il retombe sur ses pieds au point de vue financier, Jean Couturier reconnaît volontiers que finalement, « même si c’est un véritable investissement, oui ça rapporte de l’argent sinon on ne le ferait pas. Mais louer la salle, les gardiens, les services de sécurité, payer la publicité, c’est un gros budget. »
Un budget qu’il faudra de plus, avec la conjoncture actuelle, certainement revoir à la hausse pour l’organisation du 3e Salon du mariage qu’il prévoit d’ores et déjà d’organiser les 16 et 17 novembre 2013 à Amiens.