Le laboratoire du génie urbain
Annoncé en octobre 2012, inauguré au printemps 2013 ! Pôle d'excellence en génie urbain, le Technopôle Renaissance installé sur le site des anciens abattoirs de Nancy a été présenté le 8 juin dernier en présence d’André Rossinot, président du Grand Nancy, François Pelissier, président de la CCIT 54, et Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine. Un lieu inédit entre laboratoire et vitrine de l’innovation lorraine.
«Un exceptionnel moment d’invention, moment d’émotion et en même temps de réalité de construction et de prospective », c’est ainsi qu’André Rossinot, président de la Communauté urbaine du Grand Nancy a qualifié l’inauguration du Technopôle Renaissance, sur le site des anciens abattoirs de Nancy. C’est au son de la fanfare et sous le soleil que près de deux cents Grands Nancéiens se sont réunis le 8 juin dernier autour du maire de Nancy et président du Grand Nancy, de François Pelissier, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale de Meurthe-et-Moselle, et de Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine. L’occasion d’une promenade inaugurale au bord du plan d’eau de la Méchelle jusqu’à la grande Halle transformée. Lieu du «génie urbain», le Technopôle Renaissance se veut un espace où professionnels, décideurs et les habitants se croisent, échangent et conçoivent ensemble les innovations urbaines de la ville de demain. Au coeur duquel, la Grande Halle, plate-forme d’expérimentations et de démonstrations fédérera les énergies, les talents et tissera des collaborations en réseau à l’échelle du Grand Nancy, mais aussi du Sillon lorrain.
Vers un pôle métropolitain européen
Pour André Rossinot, «c’est un lieu magique, qui va devenir un pôle de génie urbain, quand on voit les composantes évoquées : l’école d’architecture, le génie des systèmes industriels, l’école territoriale implantée ici...» Un espace de recherche, d’échange et de travail en réseau pour faire «émerger les pépites de demain et donner les capacités aux entreprises d’innover», comme l’a souligné, François Pelissier. À cet effet, sont prévues les installations d’un «Living lab», regroupant acteurs publics, privés, entreprises, pour tester des services, des outils ou des usages nouveaux, en collaboration avec les collectivités locales, et d’un « Fab lab», regroupant un ensemble de machines professionnelles et peu coûteuses, pilotées à l’aide de logiciels de conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO). Le projet d’une «matériauthèque» est également à l’étude. Un technopôle dédié «au génie urbain et à la culture qui s’inscrit en complément de celui de Brabois.», a rappelé André Rossinot qui a profité de l’occasion, pour annoncer l’intégration d’Artem à celui-ci, l’ensemble devenant le «Technopôle Henri Poincaré». Le troisième pôle, étant celui de la Manufacture, dédié au génie culturel, avec le conservatoire, la médiathèque, et le centre dramatique. Lequel devrait connaître quelques évolutions lorsque l’ICN déménagera à Artem. Une nouvelle génération de technopôle qui s’inscrit dans la vision de la ville du président du Grand Nancy, «il faut aller vite, sinon c’est contre-productif. Il faut faire émerger une nouvelle façon de bâtir l’avenir de la Lorraine. Il y a besoin d’une unité régionale, d’une unité urbaine. Nous avons réussi à la constituer avec le pôle métropolitain européen. Nous avons aujourd’hui créé ce pôle, n’en déplaise à certains.» Un projet sur lequel il reste encore à travailler et qui réjouit André Rossinot qui a conclu son discours en déclarant être, «un maire heureux, pour encore quelques temps et un président de communauté urbaine comblé et qui entend bien le rester».