Le Havre : l’État paiera la moitié des travaux de résorption de la décharge de Dollemard
Le chantier de résorption de la décharge de Dollemard sera soutenu à hauteur de 50% par l’État. En déplacement au Havre, la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, a annoncé la nouvelle le vendredi 18 février dernier.
Attribuée dans le cadre d’un fonds initié par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), cette aide sans plafond, concerne 55 décharges littorales à travers tout l’Hexagone. Quatre d’entre elles se situent dans le département de la Seine-Maritime, notamment les décharges de Sainte-Marguerite-sur-Mer, du Tréport, de Berneval-le-Grand et de Dollemard.
Un chantier expérimental a été mené l’automne dernier sur la décharge de Dollemard. Il a permis d’identifier la nature des déchets sur un échantillon de 1%, soit un volume oscillant entre 300 et 400 000 mètres cubes. Déversés entre les années 1960 et 1990, les déchets analysés comprennent des gravats d’anciens chantiers, du bois de construction, de la ferraille et du plastique.
Trois possibilités
La municipalité a imaginé trois scénarios pour établir le futur chantier de résorption de la décharge de Dollemard. Le premier consiste à effectuer un endiguement, le deuxième à enlever les déchets présentant des risques environnementaux et le dernier à évacuer tous les déchets. La décision finale sera dévoilée au printemps.
Le coût du chantier, qui sera achevé d’ici 2026, a été estimé à près de 15 millions d’euros.