Le groupe Saint-Christophe a son Village Auto
Le groupe Saint-Christophe vient de prendre possession, le 22 juillet, de son Village Auto sur les hauteurs de Maxéville sur le site Saint-Jacques 2. Quatre hectares de terrain, 10 000 m² de bâtiments, accueillent les cinq marques du groupe lorrain (Ford, Land Rover, Kia, Volvo et Jaguar) et regroupent les collaborateurs (une centaine) notamment des aujourd’hui anciens sites du groupe de Nancy-Laxou et d’Essey-lès-Nancy. Le tout dans un souci de synergie et de mutualisation à l’image d’un magasin de PR (pièce de rechange) centralisé et d’une nouvelle approche du service clients.
«Les équipes ont été formidables ! Elles se sont réellement approprié le projet, la cohésion a été forte. En trois jours, le déménagement que nous avions prévu pour une durée de six jours a été réalisé. L’organisation a été militaire et tout le monde a rempli sa mission.» Ce 22 juillet en début d’après-midi, Bruno Fischer, le directeur général du groupe Saint-Christophe est visiblement soulagé et heureux. Le Village Auto du groupe indépendant lorrain est une réalité du côté du site Saint-Jacques de Maxéville le long de la D400 et de l’autoroute A31. Quatre hectares de terrain, 10 000 m² de bâtiments pour une capacité de stockage totale (et encore extensible) de près de mille véhicules. Les cinq marques du groupe lorrain (Ford, Land Rover, Kia, Volvo et Jaguar) sont regroupées en provenance des aujourd’hui anciens sites de Nancy-Laxou (La Sapinière) «où nous étions tout simplement à l’étroit, vu l’évolution du marché et des demandes clients, il était vital d’offrir une nouvelle expérience d’achat», d’Essey-lès-Nancy ou encore de Toul. Chaque marque possède son hall spécifique, «avec son showroom propre et son ambiance personnalisée», son périmètre d’ateliers spécifiques au cœur du «tube», comme le qualifie Bruno Fischer.
Carrosserie acier et alu
Une longue enfilade de ponts élévateurs pour la réparation où chaque marque possède son périmètre propre. Le tout avec une notion de mutualisation de services et de compétences à l’image du magasin de PR (pièces de rechange) ou encore une zone de préparation esthétique des véhicules commune à toutes les marques. Une machine de guerre bien huilée, histoire de faire face à un marché automobile en pleine mutation. «Notre objectif aujourd’hui est surtout de pouvoir continuer à garder nos marques. Sans ce nouveau concept, cela aurait été beaucoup plus difficile. L’outil que nous mettons en place va nous permettre d’aller chercher du volume, notamment au niveau des véhicules d’occasion. La rentabilité passera par les VO et nos services premium et non plus uniquement par la vente de véhicules neufs.» Côté services premium : la carrosserie alu et acier présente au cœur du Village Auto de Saint-Christophe s’affiche comme l’un des atouts majeurs du groupe. «Cette typologie de carrosserie est quasi unique dans le Grand Est, elle va nous permettre de répondre aux exigences des constructeurs haut de gamme et de proposer des interventions de qualité plus que supérieure.» Le Village Auto du groupe Saint-Christophe aura mis vingt mois à sortir de terre pour un investissement de quinze millions d’euros.