Le groupe Finosta conforte son implantation

Finosta, spécialisé dans l’électricité et l’informatique industriels, compte aujourd’hui cinq entités, bientôt six. Il se développe encore et vient d’inaugurer de nouveaux locaux dans le parc d’activités de Sars-et-Rosières.

Les responsables du groupe près d’une «baie informatique». (De g. à d.) Laurent Havez (Telecnord), Christophe Liénard (Vocx) et Sébastien Ostach (Finosta).
Les responsables du groupe près d’une «baie informatique». (De g. à d.) Laurent Havez (Telecnord), Christophe Liénard (Vocx) et Sébastien Ostach (Finosta).

Le groupe familial Finosta, dont l’histoire remonte à 1986, a inauguré, mi-juin, de nouveaux locaux dans la zone d’activités de Sars-et-Rosières, en bordure de l’A23, entre Marchiennes et Saint-Amand-les-Eaux, sur le territoire de la communauté d’agglomération de la Porte du Hainaut. Son activité, organisée en cinq entités, peut se résumer en cinq mots : électricité, automatisme, informatique, réseaux, téléphonie.

Plus de 30 ans de développement

«Notre père, André, a créé à Rosult la première entité, SEAI, la Société d’électricité en applications industrielles. Puis, il y a eu Atesya, à Ruitz, près de Béthune, en 1998. Après, est arrivée Progise, à Sars-et-Rosières, en 1999. Il y a eu le rachat de Telecnord à Orchies en 2003, la création de Geos en 2008, qui regroupe les services généraux du groupe, et enfin Vocx, la petite dernière, qui est une marque lancée cette année et qui va devenir une entreprise spécialisée dans la téléphonie professionnelle. On l’a présentée le jour de l’inauguration.», explique Sébastien Ostach, directeur associé du groupe avec son frère Romuald. Les deux frères ont créé en 2004 Finosta, la holding financière du groupe. L’ensemble représente 110 personnes en CDI et un chiffre d’affaires d’environ 11 millions d’euros, avec trois implantations : Rosult, Ruitz, et donc Sars-et-Rosières. Pour l’inauguration du 15 juin dernier, les responsables ont invité leurs clients (300 environ) et fournisseurs (matériels électriques, électroniques, câbles…). «Nous sommes toujours rue de l’Epau, mais nous sommes passé du numéro 19 au numéro 1 où nous louons 450 m2 de locaux plus 150 m2 d’ateliers», précise Sébastien Ostach. Stratégiquement, explique-t-il, il s’agit de développer l’informatique, dans les process industriels, ainsi que la téléphonie professionnelle. Des embauches sont en cours ou à venir très prochainement. «Pour la téléphonie, on recrute des commerciaux, des jeunes que l’on va former en interne et qui feront du conseil aux entreprises.» Les clients du groupe et de ses entités sont principalement dans les Hauts-de-France, certains avec des activités internationales. Parmi les domaines touchés apparaissent l’agroalimentaire, la chimie, la sidérurgie et métallurgie, ou encore les data-centers.

Projet de navettes dans le parc

Sébastien Ostach préside depuis trois ans l’association Ecoparc A23 (30 chefs d’entreprise). Celle-ci vise à resserrer les liens, mutualiser des achats et prestations, et veille à l’attractivité du site où, rappelle-t-il, Safran et Air France KLM ont choisi d’implanter un site de maintenance et de réparation. L’association travaille sur un projet de liaison du parc d’activités aux gares les plus proches par un système de navettes.