Le groupe Beci poursuit son développement

Le marché de la location de bureaux et de locaux commerciaux repart à la hausse depuis deux ans. En témoignent les implantations du groupe Beci qui ne cessent de croître aux quatre coins de la région des Hauts-de-France. Certaines agglomérations affichent un dynamisme plus important que d’autres comme Dunkerque, mais la tendance est générale. William Zwertvaegher, président d’Eurocap (l’une des branches immobilières du groupe Beci), fait valoir son point fort : le service.

Un bâtiment de 1 500 m2 bientôt opérationnel à Capelle-la-Grande.
Un bâtiment de 1 500 m2 bientôt opérationnel à Capelle-la-Grande.

«Depuis deux ans, il y a un réel frémissement, explique William Zwertvaegher. On sent que ça bouge de plus en plus dans tous les secteurs. Entre il y a une dizaine d’années et il y a deux ans, on créait autant de locations que l’on en perdait. Depuis deux ans, l’effet est totalement positif à peu près dans tous les secteurs. On a très peu de dépôt de bilan, entre 0,5% et 1%.»

Parcs d’activités destinés aux professionnels, Eurocap travaille en étroite collaboration avec les communautés d’agglomérations et propose la location ou la vente de bureaux meublés ou non, d’entrepôts, de locaux commerciaux, de terrains aménagés sous toute forme de bail. Le projet de construction est pris en charge de l’étude à la réalisation. Les négociations avec les clients durent au minimum dix-huit mois, le temps de la négociation commerciale sur l’emplacement, les caractéristiques techniques, puis vient le dépôt de permis de construire avec ses trois mois d’instruction et deux mois de recours, et les six mois de construction. 2 500 m² à Douvrin, 1 200 m² à Thiant près de Valenciennes, 1 500 m² à Cappelle-la-Grande près de Dunkerque, 1 000 m² à Calais, 1 500 m² à Cambrai… «On construit entre 8 et 10 000 m² par an depuis cinq ans, et depuis deux ans, les demandes s’accélèrent» souligne le président d’Eurocap. 300 clients, 600 baux, 4 millions de chiffre d’affaires, l’activité fait florès.

«On fait la jonction entre les clients et leurs besoins»

À Calais par exemple, le Brexit fait venir les entrepreneurs anglais qui prospectent dans le cas où le couperet s’abattrait sur leur activité à l’export. «Nous aurons des implantations anglaises dans le Calaisis, assure le président, dans les domaines de la production, de la logistique et du tri». Racheté en 1997, le parc d’entreprises Eurocap à Calais (précédemment zone Courtimmo) fait travailler entre 980 et 1 000 personnes. Le groupe chinois Heli, spécialisé dans la maintenance des chariots élévateurs, a notamment choisi Calais en 2014 pour sa première implantation en Europe. Ils occupent un espace de 3 000 m² et envisagent une extension. «Ils veulent inonder l’Europe» argumente William Zwertvaegher.

Dans la zone industrielle Marcel-Doret à Calais, la construction d’un bâtiment de 1 000 m² est actuellement en cours, avec une plateforme attenante de 4 000 m², pour une enseigne de travaux publics. Du côté de la ZAC de la Grande-Porte à Capelle-la-Grande, un bâtiment de 1 500 m² est en construction. Une surface sera dédiée à une activité d’électricité pour les entreprises, une autre à un spécialiste des réseaux radios/alarmes. Un autre projet de 2 000 m² est actuellement à l’étude sur la même zone pour un prestataire national de chauffage. «Le développement se fait aussi par notre savoir-faire et notre réputation, assure le président. Je fais se rencontrer mes clients, je les fais travailler ensemble. On fait la jonction entre les clients et leurs besoins. Je pense être très réactif. Mon point fort c’est le service, pas la location.»