le flocage dans tous ses états
Nom : CréaFlock. Lieu : Nancy. Date de création : 2006. Effectif : trois personnes. CA : 300 000 euros. Signe particulier : jeune entreprise innovante au service de la qualité et de l’efficacité.
Personne douée d’une grande maturité, Maxime Bracard n’a pas attendu d’accumuler l’expérience suffsante pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. La créativité de son insouciance le pousse, dès ses 17 ans, à réféchir sur un projet d’entreprise innovant. Le garage de ses parents sera choisi comme le lieu de réfexion et d’action privilégié afn de rendre palpable la folie inventive de ce jeune entrepreneur nancéien. Obtention de son baccalauréat STI à la clé en 2006, Maxime Bracard enchaîne par un BTS commerce. Les salles de classe ont constitué un solide appui pour lancer et favoriser le lancement de l’entreprise CréaFlock. «Mon entreprise a été utilisée comme étude de cas, dans le cadre de la préparation du BTS. J’ai eu aussi l’opportunité de disposer d’heures fexibles pour fnir les études à 17 heures, ce qui m’a permis de démarcher plus facilement les clients», indique notre jeune chef d’entreprise.
Un départ en trombe
2011, année charnière pour Maxime Bracard. C’est le moment, d’un nouvel envol et la prise d’une nouvelle dimension caractérisée par l’acquisition d’un local commercial situé au 24 rue Saint-Nicolas à Nancy. Ce déménagement est le signe annonciateur d’un véritable développement et où le fot des premières commandes ne cesse d’envahir le carnet encore modeste de CréaFlock. Cependant, le bouche à oreille par son effcacité légendaire apporte à Maxime Bracard une aide non négligeable quant à l’obtention de nouveaux clients. Très vite, les discothèques de Nancy et du Grand Est ainsi que les sociétés œuvrant dans l’évènementiel vont constituer la substance essentielle d’un carnet de commandes dont la modicité est déjà un lointain souvenir. Les clients s’affolent très vite devant son local, le chiffre d’affaires affche alors une augmentation signifcative. Le segment très haut de gamme du marché du textile va devenir le théâtre de ses plus beaux exploits commerciaux. «Pour cela, nous privilégions le qualitatif à partir d’un design décalé de nos tee-shirts», explique Maxime Bracard. Très vite, le savoir-faire de CréaFlock obtient un retentissement régional, national et même international. Nancy bien sûr, Paris, la Bretagne, Barcelone et New York, sont les lieux où l’entreprise pose ses premiers jalons pour pouvoir s’implanter défnitivement. «Nous avons foqué le menu sur les chemises des salariés d’un restaurant new-yorkais. Nous sommes aussi agréés par la LFP (Ligue de football professionnel) afn de proposer nos offres aux clubs de football. Par-delà cet agrément, nous sommes devenus le foqueur offciel de l’AS Nancy-Lorraine», souligne Maxime Bracard.
Les baskets lui vont à ravir
Faire de la basket, un rêve que celui-ci nourrit depuis 10 ans. En Février 2014, la réalité est sortie victorieuse de ce songe qui n’a que trop duré. «Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour se lancer dans la basket. Nous avons investi dans une machine en aluminium plus résistante. Nous disposons alors d’un plateau et de l’encre afn de réaliser des maillots et des baskets sur mesure» et il ajoute que «ce lancement est modéré puisque nous avons passé une commande de 200 baskets vierges. La première originalité a été de foquer la place Stanislas sur la première série», révèle Maxime Bracard. Le succès a été à la hauteur de l’originalité de l’offre. «Sur notre page Facebook, nous avons eu un an de trafc en 3 heures». Prix de vente fxé à 60 euros, ces baskets nouvelle génération personnalisables vont prochainement envahir le marché. «Nous avons passé une autre commande, cette fois plus massive au regard du niveau de la demande, de 1 000 baskets vierges. Et, nous avons une autre commande en cours de 500 baskets, issue de notre partenariat avec Pepsi-Cola». En obtenant un prompt succès, CréaFlock vient de lancer sur son site, une plate-forme de commande en ligne, «nos clients pourront ainsi customiser entièrement leurs baskets via le net», explique Maxime Bracard. Dans cette dynamique, notre jeune entrepreneur se laisse 6 mois pour trouver le lieu idéal d’implantation d’un autre local qui accueillera sa 2e ligne de production. Sur le plan du recrutement, il se veut être également proactif puisque ce dernier prévoit la création d’un poste en CDI pour septembre.