Le Dunkerque Business Club a été lancé

Le 7 décembre dernier, le Dunkerque Business club, seul du genre sur la Côte d’Opale, a été lancé. La première de ce club, dont l’objectif revendiqué est de déclencher des courants d’affaires, a rassemblé une soixantaine de dirigeants.

Le Dunkerque Business Club a été lancé

 

Alain Delcroix, créateur et gérant de Refoz, a lancé le 7 décembre le Dunkerque Business Club.

 

Alain Delcroix, créateur et dirigeant de Refoz, une entreprise de conseil et développement en e-marketing basée à Dunkerque et Calais, en est persuadé : pour faire du business, rien ne vaut le réseau ! «75% du chiffre d’affaires des TPE, PMI et PME proviennent directement des liens professionnels qu’elles ont tissés. Et on grimpe même à plus de 90% quand il s’agit d’entreprises sans salarié». Fort de ce constat, le chef d’entreprise a monté, il y a deux ans, «Notre cercle business», un club d’entrepreneurs dont la seule et unique raison d’être est de générer des courants d’affaires. «On est là pour faire du business, c’est tout. La convivialité, les conseils, les services, on laisse cela à d’autres structures», assène Alain Delcroix. Une réunion hebdomadaire d’une heure et demie, très tôt le matin, une vingtaine de dirigeants de TPE, PME et PMI, un seul métier représenté (pour éviter la concurrence inter-membres) et une cotisation annuelle à 900 euros HT. Et cela fonctionne à tel point que le chef d’entreprise a dupliqué la formule à Dunkerque, Calais, Saint-Omer, Boulogne-sur-Mer et Le Touquet, et réfléchit à développer le concept en franchise.

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Déjà 60 participants et une dizaine de réunions prévues

Le 7 décembre dernier, Alain Delcroix a ajouté une pierre au réseau qu’il est en train de constituer sur la Côte d’Opale en créant le Dunkerque Business Club. Si la formule diffère, l’objectif reste le même. «Nous allons nous rassembler autour d’un repas (payant), dans un restaurant du Dunkerquois entre midi et 14 heures précises. Je tiens vraiment à respecter ces horaires car rien ne m’agace plus que certaines réunions qui traînent en longueur et qui donnent l’impression que l’on perd son temps. La première partie de la rencontre sera consacrée à un tour de table durant lequel chacun va présenter son entreprise, puis nous formaliserons un échange de cartes professionnelles. Tout le monde sera à égalité, que l’on soit timide ou pas, commercial ou pas, aguerri ou pas», détaille Alain Delcroix. Pendant la deuxième partie du repas, un conférencier viendra témoigner de son expérience. Pour la première, c’est Karine Baillet, championne du monde de raids en solitaire, organisatrice de treks qui s’est exprimée sur le corollaire entre les exigences d’un sportif de haut niveau et celles du monde de l’entreprise.

Une soixantaine de dirigeants y a participé. L’ambition d’Alain Delcroix est de parvenir à réunir le Dunkerque Business Club une dizaine de fois par an dès 2018, avec, à chaque fois, la présence d’un conférencier de niveau national ou international. Edgar Grospiron, champion olympique de ski acrobatique en 1992, est pressenti pour être l’un des prochains invités.