Signature par (à gauche) Michel Dagbert, président du Département du Pas-deCalais, et Willy Schraen, président des Fédérations départementale et nationale des chasseurs, d’une convention d’objectifs et de moyens pluriannuelle 2016-2020.
Dans le cadre de ses compétences, le Département du Pas‑de‑ Calais entretient différents partenariats concourant à la gestion, la préservation et la connaissance de la biodiversité des espaces naturels. La Fédération des chasseurs du Pas‑de‑Calais a signé le 24 octobre une convention d’objectifs et de moyens pluriannuelle 2016‑2020 qui participe à cet engagement.
L’engagement assure le soutien de manière pérenne et responsable l’action de la Fédération. Comme le souligne Willy Schraen, président des Fédérations départementale et nationale, “la démarche a été initiée de longue date. Aujourd’hui, cette signature, c’est la reconnaissance officielle du rôle joué par nos 35 000 adhérents en matière de préservation de la biodiversité. C’est un message très important qui leur est adressé”. Au diapason, Michel Dagbert, président du Département, s’est également félicité du partenariat : “Le Département a la culture de la concertation, du dialogue. Celui-ci s’exprimera annuellement au sein d’un comité technique dédié à cette convention. Le document est équilibré, loin des visions extrémistes portées ici ou là par certains. Nous sommes tous attachés au partage de l’espace et au respect des pratiques. C’est important de ne pas se priver de l’expertise de ses chasseurs dans le Pas-de-Calais.” Pour la mise en œuvre du partenariat, la participation départementale 2016 s’élève à 80 000€. Par ailleurs, des conventions d’application proposées par la Fédération du Pas-de-Calais seront établies annuellement et permettront au Département d’ajuster le montant de la subvention aux actions réalisées.
Des objectifs clairement affirmés. Parmi quelques principaux objectifs de la convention, on note le suivi sanitaire de la faune sauvage via l’épidémiosurveillance, conduite avec le Laboratoire départemental d’analyses ; la régulation des espèces sur les espaces naturels sensibles, en lien avec EDEN 62 ; l’ouverture renforcée de la pratique cynégétique à la jeunesse ; la gestion écoresponsable des bords de route, avec la prise en compte de la préservation de la faune sauvage ; la collaboration et l’information optimisée dans le cadre des procédures d’aménagement foncier. La volonté de préserver la biodiversité des espaces naturels est clairement écrite.
Georges BACOT