Le club Impact Femmes by CPME 57 se penche sur l’industrie au féminin

Si la parité est loin d’être atteinte aujourd’hui, les femmes arrivent petit à petit à se faire une place sur le marché au gré des évolutions de l’industrie. Elles sont actuellement, selon l’Insee, 28 % dans cette branche d’activité. Sur les 20 dernières années, le chiffre est en très légère augmentation. Trois secteurs sont privilégiés par les femmes : le textile-habillement où elles sont présentes à 61 %, l’industrie pharmaceutique avec 54 % et l’agroalimentaire où elles occupent 43 % des postes. Cependant, elles sont encore peu représentées dans la plupart des autres secteurs industriels. Pourtant, 250 000 postes sont à pourvoir tous les ans, selon La Fabrique de l’Avenir.

L'industrie évolue

Malgré ce nombre important d’emplois disponibles dans l’industrie, le secteur manque de main-d’œuvre, la faute à des préjugés tenaces : faibles rémunérations, pénibilité des professions… Pourtant, les nouveaux métiers, comme ceux du numérique, représentent une opportunité à saisir pour les femmes. Les salaires de l’industrie sont aussi plus élevés que dans d’autres activités : en moyenne de 13 %. Point positif : les métiers sont moins perçus comme des professions masculines que par le passé. Un sondage réalisé par le CSA révélait que 55 % des collégiennes et lycéennes connaissent le secteur. Alors qu’en 2013, 38 % d’entre elles craignaient le sexisme et le machisme qui pouvaient exister dans l’industrie, elles n’étaient plus que 13 % quatre ans plus tard. Oui, les mentalités bougent. Pour augmenter la part des femmes, fédérations professionnelles, associations et entreprises se mobilisent. Elles prônent depuis quelques années une féminisation de la sidérurgie, de l’aéronautique, de l’aérospatial, mais aussi de la chimie, de la santé, de l’énergie ou encore de l’automobile.

Pour tout profil

Avec la digitalisation des métiers de l’industrie, la pénibilité a fortement reculé. Si les jeunes diplômées Bac+4 et Bac+5 sont courtisées, ce sont bien tous les niveaux de qualification qui s’avèrent concernés par ces vagues de recrutements. Électromécanicienne (CAP et BEP), responsable de maintenance (BTS, DUT, Master), chaudronnière (CAP, Bac Pro, BTS), tôlière (CAP, Bac Pro, Bac Techno, BTS) mais aussi soudeur (CAP, Bac Pro) font partie des compétences convoitées. Le jeudi 7 octobre, au centre d'affaires Cescom de Metz, la CPME 57, via son club Impact Femmes, organise un temps de rencontres, animé par Nathalie Vaxelaire, laquelle, de par son parcours émérite et ses implications, s’avère le profil idéal pour débattre de la thématique du jour : «La place des femmes dans l’industrie et l’importance de la mixité dans les équipes comme richesse pour les entreprises». Elle saura apporter à son propos toute la force de convictions qu'on lui connaît. Début de cette session à 10 h 45, au rythme des questions/réponses. Cocktail déjeunatoire de 12 h 30 à 14 h.

. Inscription obligatoire (places limitées) : CPME 57 - 03.87.74.31.36 - secretariat@cpme57.fr.