Le CJD d'Amiens en action
Fort du succès du grand événement du Centre des jeunes dirigeants d'entreprises (CJD) en mai qui accueillait lors d’une plénière Jackson Richardson, dont l’objectif était de confronter sport et monde de l’entreprise, la section amiénoise CJD a tenu, début juin, son assemblée générale. Le choix du lieu restait dans le domaine du sport, puisque c’est au stade de la Licorne que les festivités avaient lieu.
Petite pause des jeunes dirigeants lors du cocktail au bord du terrain de l’ASC.
Au menu, notamment, la passation de présidence entre Philippe Rousselle et David Guillemetz à la tête de la section amiénoise du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise (CJD) qui regroupe 46 chefs d’entreprises de toutes activités et de toutes tailles. Fondée en 1947, ses membres partagent les mêmes valeurs et notamment le souhait de développer une économie au service de l’homme. « Le CJD est un mouvement de jeunes dirigeants représentatifs du tissu économique et qui défendent l’idée d’un libéralisme responsable, explique le nouveau président pour deux ans. C’est aussi un lieu où ils viennent rompre l’isolement, se former et progresser. En plus d’une plénière sur un thème chaque mois, nous organisons une rencontre mensuelle et proposons plusieurs commissions à nos membres. Cette année nous accueillons onze nouveaux membres ». David Guillemetz a présenté à l’assemblée sa vision pour le mouvement patronal local. « Nous ne sommes pas un club business, ni caritatif, assure-t-il. Le CJD permet de progresser dans notre métier de chef d’entreprise, de gagner en facilité de management. La performance globale est un sujet de fond au CJD. Je veux réellement un CJD au service des jeunes dirigeants. Cette association m’a permis de grandir en tant que chef d’entreprise et en tant qu’homme. A mon tour de contribuer à cela ». Il président ambitionne notamment de porter au national, auprès des pouvoirs publics et décideurs, les analyses du CJD Amiens sur des sujets de société importants.
Communication et influence
Autre axe de travail, la communication. Autour de l’action intitulée “communication et influence”, la section amiénoise travaillera sur les questions de notoriété, de communication et de relation auprès des décideurs locaux. Le but avoué étant de faire parler du CJD de belle manière en mettant en avant toutes ses bonnes pratiques. De l’information positive en quelque sorte, de quoi séduire les nouveaux membres. « Le CJD ce sont aussi des formations et des échanges avec d’autres chefs d’entreprise. Moi, cela me permet de me perfectionner dans mon rôle. Ce qui me plaît aussi c’est que tout se fait dans la plus grande bienveillance. Je trouve que l’image du CJD est vivante, c’est un groupe qui va de l’avant et cela me motive », assure Didier Maurice, dirigeant de la société Artis à Amiens. D’autres y trouvent leur compte déjà depuis longtemps, à l’instar de Frédéric Lallemand, de l’entreprise de conseil en organisation et système informatique We think, We do, installée à Hébécourt. « Moi, je suis au CJD depuis trois ans. Comme je travaille seul, cela m’aide à être moins isolé, à échanger sur mes idées, mes problèmes ou mes projets. Cette année, je m’investis dans le commission “communication et influence”. Je pense que l’on peut parfaitement avoir du poids sur les décisions locales », poursuit le membre, également parrain d’un nouveau venu dans la section. Il s’agit de Grégoire Brunet, 27 ans, fondateur de O2 feel qui propose des vélos à assistance électrique à Bacouel-sur-Selle. « Je découvre ce mouvement qui me plaît pour plusieurs aspects, dont la promotion des idées nouvelles pour rendre l’entreprise à la fois plus compétitive et plus humaine, conclut-il. Je suis jeune et j’ai besoin d’être accompagné dans ma mission pour améliorer ma performance et donc celle de mon entreprise. »