Centre international de coopération économique et social
Le CICES développe des projets avec le Kosovo
Le 16 octobre dernier a eu lieu le lancement du Centre international de coopération économique et social. Une sorte d’outil de conseils pour les pays en voie de transition économique comme le Kosovo. Zoom sur cette société coopérative d’intérêt collectif.
Il suffit parfois d’une rencontre. Michaël Deboudt (expert-comptable et commissaire aux comptes), s’est lié d’amitié avec Mehdi Halimi (ambassadeur du Kosovo en France). Ensembles, ils ont longuement échangé sur ce pays qui fête ses quinze ans d’indépendance et dont 70% de la population à moins de 37 ans. «Au fil de nos échanges, j’ai compris que le Kosovo est un pays dynamique, qui cherche à entrer dans les normes européennes et à suivre la lignée démocratique de la France, introduit Michaël Deboudt. Tout de suite, je me suis dit qu’il fallait créer du lien entre la France et le Kosovo.»
C’est ainsi qu’est né le CICES, le Centre international de coopération économique et social, officiellement lancé le 16 octobre dernier à Lille. «C’est une société coopérative d’intérêt collectif, s’alliant aux pouvoirs publics, pour développer une force de soutien aux volontés démocratiques de pays en voie de transition économique» précise l’expert-comptable et commissaire aux comptes. En outre, cette société a pour vocation de fournir des expertises et des conseils de hauts niveaux à des projets économiques et sociaux kosovars.
Des projets concrets
Et la toute jeune structure a déjà deux projets concrets en tête. «Dans un premier temps, nous aimerions faire naître un Zénith au Kosovo, dévoile Jean Réveillon, COB du CICES. L’idée, c’est que les Kosovars puissent facilement accéder à la culture. Une culture diversifiée. Le must serait de réussir à y faire jouer Dua Lipa, dont les parents sont kosovars.» Autre projet, créer une banque mutualiste. «Aujourd’hui, il y a sept représentations bancaires au Kosovo. Ce sont toutes des banques étrangères. Il faut rabattre les cartes» affirme Jean Réveillon.
Une fois les échanges avec le Kosovo bien en place, les membre du CICES pourraient conseiller d’autres pays en voie de transition économique. «Mais rien n’est encore fixé» précise Michaël Deboudt, qui a en tête l’Arménie et certains pays d’Amérique du Sud. Depuis les Hauts-de-France et à son échelle, le CICES espère amener la paix au travers la démocratie. «Lorsque les peuples n’ont rien à perdre, la guerre est une issue. Lorsqu’ils sont occupés et que l’économie va de bon train, la guerre n’est pas une option» a conclu Michaël Deboudt, CEO du CICES.