Le Ceti : le temple de l’innovation textile

Le Centre européen des textiles innovants est l’un des premiers bâtiments de la zone de l’Union à avoir été livré. Structure unique en Europe, le Ceti est la locomotive de toutes les activités de recherches et développement autour des textiles techniques. Les deux bâtiments aux rayures de verre multicolore se détachent comme des robes en lamé sur la boue du vaste chantier de la zone de l’Union. Ils ont été livrés l’été dernier, et leur exploitation a tout juste commencé.

Les façades recevant le soleil sont toutes couvertes de lames orientables.
Les façades recevant le soleil sont toutes couvertes de lames orientables.

 

Les façades recevant le soleil sont toutes couvertes de lames orientables.

Les façades recevant le soleil sont toutes couvertes de lames orientables.

Un immeuble de bureaux et de laboratoires. L’IFTH (Institut français du textile et de l’habillement) doit installer ses 50 personnes dans le bâtiment de 5 600 m2 dédié aux bureaux et aux laboratoires qui vont pouvoir accueillir d’autres entreprises et institutionnels liés au textile, mais aussi des étudiants et des chercheurs. L’UIT (Union des industries textiles) est aussi attendue ici. Les vastes plateaux peuvent se structurer à la demande.

Une halle technologique. Le deuxième immeuble est une prouesse tech-nologique : il s’agissait de construire 9 000 m2 pour abriter une trentaine d’équipements de pointe qui vont permettre de stimuler la recherche pour y créer des nouveaux produits et assemblages. La prouesse est multiple : maintenir une hygrométrie parfaite, chasser les poussières, assurer la résistance des sols au poids des machines, mais surtout permettre la mise en relation de toutes ces machines dans une gigantesque salle conçue pour ça. L’innovation de ce bâtiment est bien là et fait la fierté de l’architecte, Luc Menu. “Le véritable enjeu du Ceti n’est plus d’être BBC, mais d’avoir une efficacité énergétique maximale pour pouvoir permettre aux chercheurs de faire fonctionner toutes les machines en même temps. C’est donc un vaisseau de guerre dans lequel l’électricité est mutualisée”, ajoute-t-il. Les premières machines, en provenance des Etats-Unis, devraient être arrivées début mars.