"Le Briquet" de Lewarde labellisé "Qualité tourisme"

"Le Briquet", le restaurant du Centre historique minier de Lewarde, vient d’obtenir le label "Qualité tourisme". Une reconnaissance pour la qualité des prestations proposées par les quinze salariés de cet établissement qui, chaque année, sert plus de 40 000 repas aux visiteurs du musée et aux participants des séminaires d’entreprise.

À l’entrée du restaurant, la plaque émaillé Qualité tourisme atteste que l’établissement est dorénavant labellisé et que la qualité des prestations ont été audité par un organisme indépendant.
À l’entrée du restaurant, la plaque émaillé Qualité tourisme atteste que l’établissement est dorénavant labellisé et que la qualité des prestations ont été audité par un organisme indépendant.
ACT'Presse

"Le Briquet" est un établissement atypique, installé dans l’ancienne scierie de la fosse Delloye.

Dès l’ouverture du Centre historique minier de Lewarde en 1984, les instigateurs du projet avaient imaginé ouvrir un restaurant qui pourrait accueillir les visiteurs et leur proposer des plats typiques du Nord. Quelques années plus tard, au début des années 90, “Le Briquet”, en référence au nom du casse-croûte des mineurs de fond, ouvrait ses portes dans l’ancienne scierie de la fosse Delloye de Lewarde.

«C’est un lieu très symbolique, dans lequel étaient fabriqués les morceaux de bois nécessaires au soutènement des galeries et donc à la sécurité des mineurs», indique Amy Benadiba, directrice-conservatrice du musée. La salle du restaurant bénéficie d’une architecture industrielle et, depuis 2005, une deuxième salle (Pierre-Bachelet), plus moderne et contemporaine, a été construite, portant ainsi la capacité d’accueil de l’établissement à 320 couverts.
Ouvert 322 jours par an (fermeture annuelle du 1er au 31 janvier et les 1er mai et 25 décembre), “Le Briquet” est ouvert le midi et accueille les familles, groupes, séminaires d’entreprise… «Depuis cet été, nous proposons des plats du jour. L’effet a été immédiat, nous avons de plus en plus de VRP et de salariés travaillant à proximité», développe Alain Mourat, responsable des structures commerciales.
En tout, 15 personnes (2 chefs, 5 cuisiniers, 8 polyvalents) œuvrent à la préparation et au service des plats proposés à la carte. Le restaurant propose une majorité de plats typiques de la région : «chaque année, nous préparons un peu plus de 8 tonnes de frites, 45 hectolitres de bières sont servis , évoque-t-il. En termes de fréquentation, “Le Briquet” approche les 40 000 couverts par an, avec une moyenne de 100 clients par jour.

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À l’entrée du restaurant, la plaque émaillée "Qualité tourisme" atteste que l’établissement est dorénavant labellisé et que la qualité des prestations a été auditée par un organisme indépendant.

Une reconnaissance nationale. Mise en place par le ministère du Tourisme, la démarche “Qualité tourisme” a pour but de labelliser les établissements répondant à un certain nombre de critères en termes d’accueil et de service. «Nous avions initié cette démarche en 2013 pour le musée et avions obtenu le label pour une durée de trois ans. Cette année, nous voulions aller plus loin et faire également labelliser le restaurant», souligne la directrice.
Avec l’aide de la Chambre de commerce et d’industrie, le Centre historique minier s’est donc préparé et «un audit par le biais d’un client mystère a été réalisé en mai dernier. Nous avons obtenu une note de 86,74%».
Mise en avant dès cet été, avec notamment le lancement des plats du jour, cette reconnaissance doit permettre au restaurant d’accroître sa notoriété et d’accueillir encore plus de personnes, désireuses de découvrir le lieu et la qualité des produits proposés.
Cette note récompense la qualité de l’accueil et des services, le professionnalisme et la valorisation des ressources locales. «Cette reconnaissance nationale souligne le travail de l’équipe du restaurant qui accueille des dizaines de milliers de gourmands chaque année», se félicite Amy Benadiba.
Depuis quelques mois, “Le Briquet” vise également le label “Performance séminaires”, pour attirer davantage d’entreprises en leur proposant un lieu unique, chargé d’histoires.