En bref

Le biofioul, combustible d'avenir ?

Avec la fin annoncée des chaudières à fioul pour 2028, plus de 15 000 emplois seraient menacés en France d'après la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C), qui appelle à accélérer la transition vers le biofioul.

(c)Adobestock
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Depuis les annonces gouvernementales qui prévoient de mettre fin aux chaudières à fioul en 2028 dans le cadre de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte, la FF3C travaille à la mise sur le marché d'un biocombustible liquide de chauffage en collaboration avec la filière du colza et des constructeurs de matériels. C'est ainsi qu'est né le biofioul, une solution offrant un meilleur bilan carbone et compatible avec la quasi-totalité du parc de chaudières installé. Une donnée essentielle pour certains utilisateurs, notamment ceux des zones rurales et péri-urbaines n'ayant pas accès aux réseaux de chaleur ou de gaz.

Cette transition permettrait à la filière de préserver la totalité ou au moins une partie des 15 000 emplois qu'elle estime menacés par la fin prochaine des chaudières à fioul. Elle offrirait également de nouveaux débouchés professionnels aux producteurs agriculteurs et estérificateurs par la présence de colza français dans sa composition : 10% d'Emag de colza dans le F10, 30% dans le F30.

Troisième énergie de chauffage en France, le fioul domestique équipe près de 4 millions de logements, dont 250 000 rien que dans les Hauts-de-France. Très largement installé dans les maisons du milieu du XXe siècle, celui-ci est resté très présent dans la région.