L’autre restauration du Château de Puxe

Un pin noir d’Autriche accueille le visiteur dans la brume matinale de fin janvier. Au loin ses congénères, tous centenaires, se dressent fièrement dans un parc de trois hectares situé en plein coeur du petit village de Puxe. Hêtres pourpres, marronniers ou encore sophora du Japon appellent de leurs branches titanesques à un recueillement salutaire dans ce monde agité. Une pause pour le voyageur solitaire aux pensées contemplatives et un lieu pour touristes en goguette amateurs de choses simples pouvant s’adonner au plaisir de l’oisiveté en toute sérénité. Bienvenue au Château de Puxe «perdu» aux frontières meusiennes et mosellanes. Un écrin de calme et d’accueil dans cette partie haute de la Meurthe-et-Moselle campagnarde. Un château, que la SARL éponyme restaure depuis une douzaine d’années, offrant cinq chambres d’hôtes (labellisées «Charmance» des Gîtes de France et classées trois épis) et deux salles de réception pour accueillir séminaires et banquets de vingt à quatre-vingt-dix personnes.

Lieu atypique
C’est le terrain de jeu depuis trois ans de Benière Traiteur de Tucquegnieux qui assure la gérance de la restauration du lieu. «Dans cette partie du département, il n’existe pas vraiment de lieu atypique pour développer une réelle activité d’accueil de séminaires et de réceptions. Avec le Château de Puxe, le manque est comblé», assurent Yann et Antoine, père et fils Benière, dans l’une des ailes du château où leur quinzaine de collaborateurs officient aussi bien pour les particuliers (mariages, anniversaires, communions…) que pour les entreprises et autres structures institutionnelles et associatives. Du méchoui, à la garden-party en passant par le show cooking ou le cocktail tendance, le tout est organisé de A à Z avec un petit plus indéniable. «Nous sommes en partenariat avec un autocariste de la région qui assure la navette entre le Château et les différents sites du département». Une prestation bienvenue pour éviter les mauvaises surprises sur les départementales avoisinantes à l’aller, mais surtout au retour des moments festifs proposés. Un package que le duo Benière entend faire connaître et évoluer à l’occasion du centenaire de la commémoration de la Grande Guerre (voir encadré). Si tout va bien, le pin noir d’Autriche devrait voir son lot de visiteurs défiler en rangs serrés.