L’Association des coachs professionnels ICN a 10 ans
N’est pas coach qui veut. C’est le leitmotiv de l’Association des coachs professionnels ICN. Elle groupe les lauréats des différentes promotions d’une formation de performance dispensée par l’école de management. Fédérer à l’image d’une amicale, mais la mission va plus loin : promouvoir l’exigence de qualité au sein d’une profession parfois mal identifiée. Rencontre avec Agnès Hilt-Armignat, présidente, et Fabien Ball, également coach pro.
Cuisine, sport, décoration, sphères privée et professionnelle : aujourd’hui le terme coach est mis à toutes les modes. C’est d’époque quand nombre de repères que l’on croyait gravés dans le marbre appellent à une forme renouvelée de réflexion et d’action. Beaucoup peuvent se sentir perdus aux portes de ce nouveau monde aux contours flous et incertains. Si sur ce marché porteur existent d’authentiques professionnels mêlant éthique et déontologie, le public peut se laisser berner par d’alléchants profils, à la réalité de leurre. L’ICN-ARTEM dispense une formation reconnue de haute performance sous forme de sessions de 9 mois. Approche humaine, contenu pédagogique incontestable : l’ADN de cet enseignement dégage à la sortie de vrais pros du coaching animés du même esprit : exploiter le potentiel du client à visée de faire progresser celui-ci dans une démarche personnelle. Le terme coaching est apparu en France voilà 20 ans, arrivé des États-Unis. Récent donc, il ne délivre pas de reconnaissance matérialisée. Pas de plaque apposée, pas d’identification propre. C’est le sens de la création, il y a une décennie, de l’Association des coachs professionnels de l’ICN, animée par des bénévoles. De prime abord, on peut la voir comme une amicale d’anciens élèves. Sa présidente, Agnès Hilt-Armignat, va plus loin et détaille : «Nous avons été pionniers en la matière. Nous militons pour avoir de plus en plus de coachs réellement et hautement formés. C’est la crédibilité de la profession qui en jeu.» Si des fédérations et organismes de coaching existent au niveau hexagonal et européen, il reste du chemin pour harmoniser les pratiques, les rendre lisibles. Fabien Ball, coach, précise : «Le but de notre association est de promouvoir le réseau professionnel ICN-ARTEM.»
Sceller un coaching moral et éthique
Ainsi, des antennes régionales ont vu le jour à Metz, en Alsace, à Lille et au Luxembourg. En attendant d’autres en gestation et amenées à éclore d’ici les mois à venir. Agnès Hilt-Armignat parle volontiers d’un futur label : «À partir de critères précis et établis, cela irait vers une reconnaissance commune.» La formation ICN-ARTEM, depuis sa genèse, ce sont 23 promotions et 250 membres. L’association rassemble pour l’heure 120 personnes. Déjà largement pour faire entendre une voix audible et écoutée au sein des réseaux noués et entretenus. Il demeure un important ouvrage de communication à construire pour mieux faire connaître ce métier de coach. Fabien Ball se projette sur du concret : «Nous avons une page Facebook. Elle précède une future plateforme internet, laquelle va permettre de donner une visibilité aux coachs ICN, par spécialités, par localisation.» Cette quête passe également par la présence lors de salons, colloques et autres événements. Assurément, le jeu en vaut la chandelle. Car de l’épanouissement humain naissent de grandes ambitions et de beaux desseins.