La saga Happy Cash continue en Lorraine

Mikaël Gaudel et son épouse Stéphanie à la tête de l’Happy Cash de Vandoeuvre-lès-Nancy. C’est le cinquième magasin que le couple ouvre en Lorraine.
Mikaël Gaudel et son épouse Stéphanie à la tête de l’Happy Cash de Vandoeuvre-lès-Nancy. C’est le cinquième magasin que le couple ouvre en Lorraine.

Lunéville, Toul, Sarrebourg, Metz et depuis le début du mois Vandœuvre-lès-Nancy ! Mikaël Gaudel, franchisé du groupe Happy Cash, vient d’ouvrir son cinquième magasin en Lorraine. L’ADN demeure le même : l’achat et la vente de produits d’occasion avec une montée en puissance du service en matière de réparation depuis les lancements des concepts Fix Phonia et Happy Cash Services. Le tout ponctué par le rachat en avril dernier de son concurrent direct Troc.com, des dépôts-ventes qui donneront prochainement naissance à un nouveau concept : Happy Troc.

Six milliards d’euros ! C’est l’estimation  du poids du marché des biens d’occasion et cela ne semble pas fini d’évoluer. «C’est beaucoup plus qu’une tendance aujourd’hui et cela dans toutes les catégories sociales professionnelles. Il existe une recherche naturellement du coût mais véritablement d’actes citoyens en matière d’achat. Les gens préfèrent aujourd’hui acheter un bien reconditionné avec des garanties, il y a une démarche écocitoyenne. C’est une autre façon de consommer !» Constat établi par Mikaël Gaudel, le pilote avec son épouse Stéphanie, de l’Happy Cash fraîchement ouvert au début du mois du côté de la rue d’Albertville à Vandœuvre-lès-Nancy. 400 m² de locaux où téléphones portables, matériels informatiques en passant par les DVD, les instruments de musique, les livres, des vélos, du matériel de sport en somme tout «sauf des vêtements et des meubles», sont savamment agencés dans des univers spécifiques. Mikaël Gaudel n’en n’est pas à son coup d’essai. Il y a sept ans, il ouvrait le premier Happy Cash en Lorraine du côté de Moncel-lès-Lunéville, Toul, Sarrebourg et Metz suivent. Créé en 2002, le groupe affiche aujourd’hui près de 90 magasins en France et en Belgique pour un CA en 2018 de 55 millions d’euros avec un effectif de près de 500 personnes (franchisés et salariés).


Rachat de Troc.com

«Le franchiseur m’a épaulé dans mon lancement il y a sept ans et il continue aujourd’hui de m’aiguiller au mieux lors de mes différentes ouvertures. J’apprécie réellement le côté humain du réseau», assure celui qui a fait des études dans l’agronomie au sein de l’INRA (Institut national de recherche agronomique) avant de changer complètement de braquet. «J’ai toujours été intéressé par le management et le commerce.» Après avoir été responsable de magasin à plusieurs reprises, dans une jardinerie puis dans une boutique de discount alimentaire, il découvre le concept Happy Cash et l’histoire peut alors commencer. «Quand j’ai ouvert le premier à Lunéville, personne n’y croyait réellement notamment les banques. Aujourd’hui le magasin lunévillois fait partie des dix meilleurs magasins du groupe.» Si le marché de l’occasion s’affiche comme porteur, le groupe continue son développement histoire de consolider ses positions. En avril dernier, il met la main sur le spécialiste du dépôt-vente Troc.com. Ce qui va lui permettre de renforcer son empreinte numérique (voir encadré) «mais également de lancer notre concept Happy Troc grâce à l’acquisition des dépôts-ventes de Troc.com.» Avec l’acquisition de Troc.com, Happy Cash devrait atteindre les quelque 200 magasins grâce à cette intégration. Le tout additionné aux boutiques indépendantes de la récente filiale d’Happy Cash, Fix Phonia spécialisée dans la réparation de smartphones et tablettes numériques. La connexion semble assurée…