La résidence Main Street entre patrimoine et modernité

Une nouvelle perspective avec la résidence Main Street.
Une nouvelle perspective avec la résidence Main Street.

 

D.R.

Une nouvelle perspective avec la résidence Main Street.

 

«Ouf, on y est arrivé !» C’est avec un ouf à la fois de soulagement et de fierté que Pascal Boulanger, président de PBR, structure promotion du groupe Pascal Boulanger, a inauguré la résidence Main Street au 177, rue de Paris à Lille. Construit sur une ancienne dent creuse de cette emblématique rue transformée en parking sauvage, cet immeuble, qui a mobilisé un investissement de quelque 7 M€, a connu une longue période de gestation consécutive aux procédures engagées avec les occupants de l’Hôtel de Marchiennes voisin. Si les premières démarches remontent à 2002, et l’obtention du permis de construire, à fin 2007, les travaux confiés à l’entreprise Norpac n’ont démarré qu’en février 2013 pour une livraison en mars 2014. Des procédures qui, sauf les encouragements à la persévérance de la Ville de Lille, pour le coup chaleureusement remerciée, auraient pu mener à mal cette construction qui a été récompensée du prix régional de la Pyramide d’argent 2013 attribué par la Fédération des promoteurs immobiliers pour sa qualité architecturale, son intégration et… l’obstination de son promoteur.
Sur ce «super site» pas facile à traiter, l’architecte Bernard Naudin (agence S) a réussi la gageure d’installer 13 logements (1 T1, 4 T2, 7 T3 et 1 T4) avec 38 places de parking, moitié en extérieur, moitié en sous-sol, et une cellule commerciale de 60 m2 en rez-de-chaussée dévolue à Sigla, autre enseigne du groupe PBR qui y ouvrira en juin un showroom de son savoir-faire. «Sur ce total, seuls 2 T3 restent à commercialiser», s’est félicité Pascal Boulanger. A 5 300 € le mètre carré en prix moyen, «un des prix parmi les plus élevés dans la capitale des Flandres», cette résidence a intéressé, outre un propriétaire occupant, des investisseurs privés dans un but patrimonial et de défiscalisation grâce aux dispositifs Scellier, puis Duflot.
Cette réalisation, qui vient compléter la silhouette de la rue de Paris grâce, notamment, à sa façade en pierre rouge d’Inde, a été saluée par Stanislas Dendiével, conseiller délégué municipal au suivi des projets urbains et à l’habitat, qui l’a mise en parallèle avec l’hôtel Hermitage Gantois «qui connaît une extension contemporaine dans le même esprit de dialogue entre le patrimoine historique et la modernité». Il a aussi annoncé un projet de réaménagement de cette rue de Paris avec «l’idée de créer un véritable lien actif et de qualité pour tous les modes de déplacement et propice à la promenade entre le futur quartier Saint-Sauveur et le centre-ville».