La rénovation des magasins se poursuit

Deux pharmaciens ont lancé cette entreprise de «matériel médical» en 1991. Depuis, elle s’est étendue à Maubeuge et Hirson. Son actu : la rénovation des sites et le passage à l’enseigne de "Cap Vital Santé".

Thierry Cappeliez dans le magasin de Fourmies, dans le centre.
Thierry Cappeliez dans le magasin de Fourmies, dans le centre.

 

D.R.

Thierry Cappeliez dans le magasin de Fourmies, dans le centre.

Thierry Cappeliez, pharmacien, est le créateur avec son confrère, également fourmisien, Pierre Gossuin, de la société Aid’Médica en 1991. «Elle est partie de plusieurs constats pratiques. Un pharmacien doit souvent chercher loin le matériel prescrit. On le loue pour le relouer. Se pose aussi les problèmes de la place, tant pour le stockage que pour la présentation, et de l’hygiène. Alors pourquoi ne pas s’organiser ? Seul, cela aurait été difficile. Mon confrère a adhéré à l’idée.» C’est ainsi qu’est né un premier magasin à Fourmies, à l’époque rue Saint-Louis, avec un entrepôt à une autre adresse.

Trois sites et douze personnes. Vingt-deux ans plus tard, la SARL Aid’Médica s’est structurée. Elle compte trois magasins : celui de Fourmies relocalisé en février 2012 dans une ex-concession automobile, ce qui a permis de regrouper le hall d’exposition et le lieu de stockage ; celui de Maubeuge créé en 1995 (et rénové récemment) ; celui d’Hirson, en Thiérache de l’Aisne, ouvert en 2005. L’ensemble, chapeauté par une SAS coprésidée par les deux pharmaciens, représente une douzaine de personnes et un chiffre d’affaires qui était d’un million d’euros en 2011. Le nom «Cap Vital Santé», explique Thierry Cappeliez, vient d’un groupement national d’achats réunissant des indépendants (environ 250 magasins) qui unifient progressivement leur publicité et leur communication. «C’est aujourd’hui notre principal fournisseur de matériels, en majorité de fabrication française.» 

La SARL rayonne sur la Sambre-Avesnois, le nord de l’Aisne, les Ardennes, la proche Belgique.

Trois catégories de clients. Thierry Cappeliez, tout en constatant que la vente de matériel médical est soumise aux orientations des politiques publiques de santé ou du budget de la Sécu, explique qu’il loue ou vend à trois grandes catégories de clients : les particuliers à 50% (avec la tendance du maintien à domicile), les professionnels de santé à 15% (dont beaucoup d’infirmières libérales), les établissements hospitaliers et de retraite à 35%. Quant au matériel médical, il est divers. Il vise à faciliter la vie des patients et à équiper les professionnels : la chambre, la toilette, les repas, les déplacements (dans la maison et à l’extérieur), les prothèses, l’orthopédie, l’incontinence, la propreté et l’asepsie, les objets à usage unique, les instruments des médecins…  

Préparer la transmission. L’actualité de l’entreprise, c’est la rénovation des magasins (le tour d’Hirson arrive) et l’affichage de l’enseigne du groupement, mais c’est aussi la préparation de la transmission car l’âge de la retraite approche et les deux pharmaciens y pensent.