Territoires

La préfète Françoise Souliman sera active auprès de la sphère entrepreneuriale

La nouvelle préfète de Meurthe-et-Moselle, Françoise Souliman, a été officiellement installée dans ses fonctions. Elle a devant elle d’importants dossiers à gérer. Avec un regard particulier sur le monde économique du département. Sur ce volet, sa ligne d’action va s’inscrire dans le cadre du plan France 2030.

«Je veux être le VRP des aides de l’État aux entreprises», assure Françoise Souliman, préfète de Meurthe-et-Moselle.
«Je veux être le VRP des aides de l’État aux entreprises», assure Françoise Souliman, préfète de Meurthe-et-Moselle.

C’est une femme d’action au parcours d’expérience et d’expertise qui est désormais la préfète de Meurthe-et-Moselle. De racines poitevines, Françoise Souliman, dès 1993, est chargée de mission du cabinet du ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, avant de conseiller, le président du Sénat Christian Poncelet, puis le directeur de l’Institut des hautes études de la sécurité intérieure : les sujets de sécurité sont son domaine de prédilection. Elle l’a rappelé : «Ce sera l’axe majeur de mes premiers mois dans ses nouvelles fonctions.» Françoise Souliman est entrée dans le corps préfectoral en 2004. Deux décennies où elle aura occupé de nombreuses fonctions, sous-préfète des Alpes-Maritimes, à Draguignan, secrétaire générale de la préfecture de Haute-Garonne. En 2012, elle devient préfète déléguée pour la défense et la sécurité auprès du préfet de la région Bretagne, avant d’être nommée préfète successivement en Haute-Marne, en Ardèche, en Eure-et-Loir, avant, donc, d’arriver en Lorraine.

Localiser France 2030

Le style Françoise Souliman, c’est cette appétence du terrain. Outre le dossier sécuritaire, un autre concerne directement le monde économique et d’entreprise local : France 2030, ce plan d’investissement de 34 Mds€ sur 5 ans annoncé par le président de la République, le 12 octobre 2021. L’objectif est ici, dans un contexte de crise climatique, de concurrence internationale, d’investir dans le développement durable et les transitions écologiques, énergétiques, numériques. Françoise Souliman est en persuadée : «Pour soutenir les entreprises fragilisées par les crises que nous vivons, il existe des dispositifs d’État souvent méconnus. Je veux les faire mieux connaître.» Son leitmotiv : «Travailler en amont, bien se connaître, se comprendre, se parler.» Sur ce plan de sa mission en Meurthe-et-Moselle, elle compte s’appuyer sur «les forces vives des territoires, les chambres consulaires.» Elle va multiplier les visites dans les entreprises. «Dialogue, écoute, tout passe par là», martèle la représentante de l’État.