La piste aux cinq étoiles…

La ville de Nancy et le groupe Ferré viennent de signer, le 3 décembre, un protocole d’accord avec baux commerciaux pour l’avenir de l’hôtel de la Reine de la place Stanislas. Terminées les batailles juridiques, place au développement avec la volonté de créer un hôtel cinq étoiles.

Signature du protocole d’accord entre Didier Ferré et Laurent Hénart.
Signature du protocole d’accord entre Didier Ferré et Laurent Hénart.
Signature du protocole d’accord entre Didier Ferré et Laurent Hénart.

Signature du protocole d’accord entre Didier Ferré et Laurent Hénart.

C’était déjà un phare dans la cité ducale, c’est aujourd’hui un cap à atteindre : celui de faire de l’hôtel de la Reine un cinq étoiles (avec tout ce que cela engendre en termes d’attractions touristiques et notamment de tourisme d’affaires). Le 3 décembre, Laurent Hénart, maire de Nancy et Didier Ferré, PDG du groupe éponyme (premier groupe hôtelier indépendant et familial de France) et exploitant de l’hôtel de la Reine ont effacé d’une signature les procédures judiciaires opposant les deux parties depuis trop longtemps.

Avenir commun

«Nous repartons de zéro, je reviens sept ans en arrière. Au fond, la ville et nous-même avons perdu toutes ces années», explique Didier Ferré. Le protocole signé, entre la ville et le groupe hôtelier, via des baux commerciaux, envisage ainsi un avenir commun. D’un côté la ville entend «faire fructifer son patrimoine et le valoriser», comme l’explique Laurent Hénart, car la ville ne vend pas les murs. De l’autre, le groupe hôtelier entend en faire un hôtel cinq étoiles «avec piscine et spa, si vous n’offrez pas ce genre d’équipements cela ne marche pas aujourd’hui», assure Didier Ferré. Coût estimé : pas de chiffres réellement avancés mais il apparaît quasiment certain que cela tournera autour des dix millions d’euros. L’appel d’offre pour le choix d’un architecte va être lancé. Un partenariat public-privé version gagnant-gagnant, et comme l’ont assuré certains protagonistes «mieux vaut un bon arrangement, qu’un mauvais procès.»