La mobilité, une affaire de tous les jours sur la zone du Siziaf
La Semaine de la mobilité s’est achevée sur une note plutôt originale sur la zone industrielle Artois-Flandre. Elus et chefs d’entreprise ont été invités à découvrir les différents aménagements réalisés ces dernières années pour améliorer l’accessibilité de la zone. Une visite effectuée en vélo et bus électrique.
La Semaine de la mobilité a eu lieu du 17 au 22 septembre derniers, sur la zone d’activité de Douvrin/Billy-Berclau, elle s’est traduite par la réalisation de plusieurs actions. “Depuis 2006, nous travaillons sur les flux de déplacements vers et depuis la zone d’activité. Une analyse a permis de réaliser un plan de déplacement”, précise Johanne Vitse, directrice générale adjointe du syndicat mixte.
D’après ce plan de déplacement, 95% des salariés de la zone viennent en voiture. Ils ne sont que très peu à utiliser les transports en commun. “Plusieurs raisons à cela. La zone n’est pas desservie par les lignes de bus qui s’arrêtent en périphérie. Par ailleurs, seule la gare de La Bassée est desservie par une ligne de bus”, poursuit la directrice adjointe.
Partant de ce constat, il a été défini un plan d’action et en 2008 des pistes cyclables ont été créées. “Nous en avons maintenant 5 kilomètres sur les 8 que comptent les voiries du parc Artois-Flandre.” Les salariés qui souhaitent prendre le train peuvent ainsi facilement se rendre sur la zone et circuler sur cette dernière en toute sécurité.
Référent entreprise. Durant la Semaine de la mobilité, plusieurs actions visant à promouvoir les transports alternatifs ont été proposées aux salariés. “Nous avons mis en place une navette électrique au départ de Lens afin de leur permettre de tester le bus pour se rendre au travail.” Certes un peu plus long, le voyage s’est fait en douceur, prouvant ainsi qu’il est possible d’allier transport alternatif et préservation de l’environnement.
Avec une action comme cellelà, l’objectif clairement affiché par le Siziaf est de promouvoir les transports alternatifs auprès des salariés et de désengorger les accès de la zone tout en limitant les rejets de CO2. Cette navette du SMT (Syndicat mixte des transports) faisait la navette entre la gare de Lens et la zone industrielle. Et Johanne Vitse de justifier : “La ville de Lens est un point central pour les salariés qui sont en majorité originaires de Lens et Liévin.”
Enfin, tous les midis, une sensibilisation a eu lieu dans les entreprises. “Nous souhaitions représenter nos actions aux salariés, continuer à les sensibiliser et trouver des relais dans chaque entreprise.” Il en résulte la nomination d’un référent entreprise qui permettra de faire le relais entre les services du Siziaf et les salariés des entreprises.
Point de covoiturage. Le 21 septembre, la visite des élus et chefs d’entreprise a été l’occasion pour les services du Siziaf de présenter les trois points de covoiturage qu’ils viennent de mettre en service sur la zone industrielle. “Nous avons créé trois points à des points stratégiques de la zone [ndlr : deux sur le rond-point au coeur du boulevard Ouest et le troisième au niveau de l’accès vers Lens]”, développe Arnaud Lecouvreur, en charge de ce dossier.
En parallèle, une sensibilisation a actuellement lieu dans les différentes sociétés afin de faire promouvoir ce nouvel équipement. “Nous avons mis en place le site internet www.covoiturage-artoisgohelle. fr. Nous devons le promouvoir pour inciter les salariés de la zone à l’utiliser.”
Toujours dans le cadre du covoiturage, les services du Siziaf proposent un gilet fluorescent jaune et une petite pancarte sur laquelle sera apposé le logo de l’entreprise pour permettre une bonne identification des usagers de la zone.