La médiatrice libératrice…
Nom : Merle. Prénom : Bénédicte. Signes particuliers : femme du chiffre à la base, la pilote de Dolphinus, société de conseil en relation humaines, formation et médiation, affiche une volonté de libérer les énergies de celles et ceux qu’elle conseille et accompagne. Grands groupes, TPE, PME, son approche est le fruit d’une expérience passée additionnée aux compétences de son écosystème professionnel.
La voix est calme, posée, avenante ! Un atout dans son activité de conseil en relations humaines. Bénédicte Merle, Messine d’adoption est pilote de Dolfinus avec un f, le côté face de ses activités et de Dolphinus, le côté pile. Côté face, que du traditionnel ou presque, version expertise comptable. Dolfinus est une société d’expertise comptable (inscrite au tableau de l’ordre régional) spécialisée, notamment, dans les instances représentatives du personnel. «Je suis issue d’un parcours universitaire de base expert-comptable», explique celle qui est loin de s’être arrêtée à la maîtrise et la compétence des rouages de l’univers du chiffre. Côté pile, Dolphinus avec cette variante dans l’écriture du nom qui en dit long, s’affiche comme une société de conseil en relations humaines, formation et médiation. «J’aide les organisations à adopter des pratiques managériales en créant les conditions requises pour un succès durable.» Un savant lien entre l’organisationnel, la gestion de projets et surtout l’approche humaine du fonctionnement des structures. «J’ai un regard transversal mêlant l’amélioration de l’activité et celui du lien social. Mon objectif est de tirer la richesse de chaque composante de l’entreprise ; savoir mettre la bonne personne à la bonne place au bon moment grâce aux compétences de chacun. Il faut libérer les énergies au niveau du capital humain.» Une vision de l’accompagnement livrée comme une synthèse d’un parcours professionnel riche et enrichissant.
Management maîtrisé et énergétique
Chef de projet, manager, directrice administrative et financière, responsabilité en matière de relation client, dans des grandes entreprises nationales ou encore aux États-Unis pour des filiales anglo-saxonnes, celle qui est membre du Lab-RH (écosystème collaboratif de l’innovation en ressources humaines) affiche un parcours solide de près de vingt-cinq ans. Elle y a puisé et forgé son expérience. Son parcours a fait naître en elle cette conviction et la nécessité «de faire bouger les choses au sein des structures. Il est possible d’être directeur financier et être proche des salariés», avoue-t-elle comme un constat évident, histoire de balayer certaines contre-vérités. «Il est devenu nécessaire de concilier lien social et amélioration de la productivité en mettant en œuvre un management maîtrisé et énergétique.» De l’énergie, celle qui est vice-présidente des DFCG (Directeurs financiers et de contrôle de gestion) Lorraine semble en avoir à revendre et à transmettre dans cette quasi-quête d’aboutir à une réelle construction d’harmonie au sein de l’entreprise. «Il faut faire grandir l’entreprise et les hommes avec un grand H.» Et cela de façon naturelle grâce à des inventaires comportementaux permettant d’identifier la dynamique des personnes «surtout dans des situations ou certains éléments de l’entreprise peuvent apparaître décontenancés voire en souffrance en (re)créant une nouvelle adhésion à un projet.» Formée à la médiation, à la négociation, Bénédicte Merle s’entoure de compétences présentes «dans son écosystème professionnel.» Consultants, praticiens formateurs en tous domaines sont autant de partenaires et de ressources qu’elles activent le moment venu. «Je n’ai pas des packages tout fait, c’est du sur-mesure et la solution, quel que soit le problème mis en avant, est construite avec l’entreprise.» De l’intelligence collective au sens noble du terme pour atteindre cette liberté d’agir et d’interagir tant recherchée. Femme libérée dans son approche Bénédicte Merle, l’est catégoriquement. Une liberté qu’elle entend mettre à profit et surtout partager dans le but ultime de solutionner.