La Lorraine complètement nano…
La Lorraine a tout d’une grande, voire même d’une très grande dans l’univers infiniment petit des nanomatériaux. Présents un peu partout dans les appareils de notre quotidien et surtout atomes indispensables à ceux de demain, leur compréhension et surtout leur maîtrise, sont des forces que la Lorraine possède. À l’Institut Jean Lamour, les chercheurs de ce laboratoire de recherche en sciences des matériaux ont développé le fameux Tube Daum (dispositif d’élaboration et d’analyse sous ultravide) qui s’installera prochainement, dans le courant de 2015, dans une partie du campus nancéien Artem et permettant ainsi aux industriels du monde entier de venir tester et développer leurs produits du futur. Un équipement quasi unique au monde ! Cet atout lorrain, encore trop méconnu, a tenu sa vitrine la semaine dernière à Nancy à l’occasion du Nanomatérials 2014 au cœur du Centre des congrès Prouvé. 150 participants du monde entier issus de la Recherche et de l’Industrie ont conversé sur les enjeux économiques de cet univers autour de personnages prestigieux à l’image du britannique Stuart Parkin, lauréat 2014 du «Millennium Technology Prize» l’équivalent du Nobel pour les découvertes appliquées ou encore Eric Fullerton de l’UCSD (University of California, San Diego) dont les recherches portent sur l’écriture d’information sur disque dur avec un laser. Le renforcement des liens entre le monde académique de la Recherche et celui de la sphère entrepreneuriale est aujourd’hui plus qu’indispensable pour que les nanotechnologies s’affichent réellement comme un nouveau moteur de développement pour la région. La Lorraine a, de nouveau, toutes les cartes en mains en matière de potentiel et de «têtes chercheuses». Reste à accorder réellement tous les acteurs.