La franchise pour le (re)dynamiser

Le phénomène est national : le commerce de centre-ville est en grande souffrance. Crise économique, concurrence des zones de chalandise extérieures, e-commerce florissant…. Pour le revitaliser, la CASO avait convié la société Franchiséo et le centre de formation AGFCPS.

Une nouvelle charte d’urbanisme commercial sera écrite avant l’été pour tenter d’infléchir les effets destructeurs de la précédente (2007-2013) sur le commerce urbain au profit du commerce périphérique : 150 emplois perdus sur Saint-Omer en huit ans selon François Decoster, président de la CASO. Il était accompagné de Caroline Saudemont, maire d’Arques et vice-présidente en charge du commerce.

Franchiseo est une entreprise nationale chargée d’accompagner les enseignes intéressées par une implantation urbaine. Bruno de Cambourg, son représentant, annonce 40 franchises candidates pour s’installer en centres-villes (Leonidas, Casino, Ambiance Style, Gocco, Carré Blanc…) avec trois dominantes : l’habitat, l’alimentation et la personne. Reste à trouver les franchisés qui s’y colleront. Un site dédié (www.insiti.com) renseigne les éventuels porteurs de projet sur les démarches à effectuer et sur les opportunités présentes.

Les franchises, la solution ? Une cinquantaine de locaux libres sont recensés dans l’hyper-centre audomarois et une vingtaine, dans l’hyper-centre arquois. Franchiséo est l’interface entre les futurs commerçants et les franchises qui pourraient les héberger. Ces implantations nouvelles ne vont-elles pas fragiliser les enseignes existantes ? Les deux élus affirment le contraire : “le monde attire le monde” selon l’élue arquoise qui se réjouit du nombre et de la vitalité des restaurants des deux villes. Les services techniques des deux villes vont d’ailleurs placarder de grandes affiches sur les locaux libérés pour inciter les éventuels repreneurs à consulter le site et à rencontrer Franchiséo.

Le centre AGF CPS assure la formation aux métiers du commerce. Son directeur, Thierry Wilbert, a annoncé le premier salon pour cette problématique commerciale qui se tiendra le 30 mai au sein des locaux de l’association, au Brockus.