A la chartreuse de Neuville-sous-Montreuil
La fondation Reflets d’Opale souffle sa première bougie
La fondation Reflets d’Opale, qui s’est donné pour objectif d’encourager les initiatives solidaires et de développer le territoire de la Côte d’Opale, vient de clôturer sa première année d’activité. L’occasion de dresser le bilan des projets financés en 2022.
C’est sous un immense chapiteau, au sein de la chartreuse de Neuville-sous-Montreuil, que la fondation Reflets d’Opale a soufflé sa première bougie. À l’occasion de cet anniversaire, son président, Stéphane Maillet, a introduit avec le sourire : «Nous sommes une fondation, née en janvier 2021, de l’envie d’une vingtaine d’entreprises locales d’encourager les initiatives solidaires en faveur des habitants et de contribuer au développement du territoire de la Côte d’Opale. Et pour notre première année, nous pouvons dire que le défi est relevé car nous avons financé 12 projets qui vont dans ce sens.»
La fondation, qui est dotée d’un budget de 400 000 euros sur cinq ans, a ainsi financé ces 12 projets pour un montant total de 95 000 euros. «Au départ, nous avions 48 dossiers sur la table, mais nous avons dû faire des choix. Nous nous sommes fixé une limite de 15 projets retenus et financés par an afin d'octroyer à chaque projet un montant conséquent, entre 5 et 10 000 euros», a poursuivi le président de la fondation.
Des financements décisifs pour les porteurs de projets
Ainsi, lors de la soirée, sept représentants de structures soutenues ont été invités à témoigner sur ce qu’ils avaient réalisé. Parmi eux, dans la catégorie «Inclusion numérique», le centre social Espace Carnot, du Portel. «Grâce à l’aide de la fondation Reflets d’Opale, nous avons installé une borne d’accès numérique. Ainsi, pendant nos heures d’ouverture, toute personne qui a besoin d’un accès à Internet peut utiliser la borne, et cela, gratuitement. Depuis mai 2022, nous avons enregistré 400 connexions», a témoigné Emmanuel Blampin, son directeur.
Dans la catégorie «Encourager l’éducation et l’insertion», Mounir Bachiriri, directeur du pôle justice chez ABCD à Saint-Venant, a ainsi parlé de la possibilité de créer, grâce à ce soutien, un studio radio. «Il permet aux jeunes multirécidivistes que nous avons à charge d’apprendre à lire et à écrire sans s’en rendre compte, uniquement grâce aux productions audio qu’ils réalisent au quotidien.» Enfin, dans la catégorie «Accompagner et faciliter l'habitat», ce sont, entre autres, deux ergothérapeutes, Hélène Dabaasse et Grégoire Verrouste, qui ont retenu l'attention de la fondation, afin de créer un appartement témoin robotisé et innovant, mettant en lumière les solutions qui existent pour rester à domicile.
L'ambition d'aller plus loin
«Aujourd’hui, la fondation, ce sont 8 fondateurs, 15 donateurs et 16 bénévoles. Nous sommes encore des Petits Poucets, mais nous avons l’envie d’accompagner de grandes choses», a conclu Stéphane Maillet, qui a tenu à rappeler aux entreprises qu’«il n’y a pas que les dons qui peuvent servir à la fondation, mais il y a également le mécénat de compétences». Rendez-vous est donné pour les deux ans de la fondation et pour découvrir les prochains projets accompagnés qui dynamiseront le territoire.