La fibre optique se démocratise en Grand Est

Le très haut débit accélère sa couverture territoriale.
Le très haut débit accélère sa couverture territoriale.

Toutes les maisons individuelles, immeubles d’habitat collectif et logements neufs ayant reçu l’aval d’un permis de construire à compter du 1er juillet 2016 ont obligation de raccordement à la fibre optique. Une mesure liée à la loi Macron sur l’immobilier et qui rentre dans le plan France Très Haut Débit. L’enjeu est colossal : déployer d’ici 2022 le très haut débit sur l’ensemble de la France. C’est-à-dire : proposer un accès à Internet performant à l’ensemble des logements, des entreprises et des administrations. Le plan France Très Haut Débit, lancé en 2013, dispose d’une enveloppe d’investissement de vingt milliards d’euros, partagée entre opérateurs privés, collectivités locales et État. Le périmètre hexagonal est scindé en deux zones : dans les grandes agglomérations et chefs-lieux de département, les opérateurs privés amènent des réseaux de fibre optique jusqu’à l’abonné (cela représente quelque 3 500 communes et 57 % de la population) et, pour le reste, les collectivités territoriales déploient des réseaux publics groupant plusieurs types de réseaux d’accès à Internet.
Réduire les disparités numériques
La fibre optique est le meilleur support pour le développement des solutions numériques innovantes. Avec en corollaire le renforcement de la compétitivité de notre économie, l’efficacité des services publics, la démocratisation de l’usage de cette technologie. Depuis ce 1er juillet (hors constructions neuves), les copropriétés bâties avant cette date, non fibrées, bénéficieront de facilités de raccordement. Dans la région Grand Est, le défi est aussi de juguler la fracture numérique entre des zones où le très haut débit s’impose déjà et d’autres, rurales notamment, qui ne le connaissent pas. Rien que pour le Meurthe-et-Moselle, les opérateurs parlent davantage d’un raccordement global et finalisé en 2034.
laurent.siatka