La famille, première ressource financière des jeunes

La solidarité familiale est primordiale pour accompagner les jeunes vers l’âge adulte.
La solidarité familiale est primordiale pour accompagner les jeunes vers l’âge adulte.
D.R.

La solidarité familiale est primordiale pour accompagner les jeunes vers l’âge adulte.

L’Insee s’est intéressé, dans une étude publiée en juin, à la situation financière des jeunes. Il en ressort que 70% des 18-24 ans bénéficient d’un soutien financier régulier de leur famille, complété par les aides de l’Etat. Néanmoins ces aides financières varient fortement selon les milieux sociaux et les activités des jeunes adultes.

En France, au dernier trimestre 2014, un jeune adulte sur deux est en cours d’études et seulement 57% des 18-24 ans vivent chez leurs parents, “une proportion parmi les plus faible d’Europe”, remarque l’Insee. L’origine des ressources financières des jeunes trouvent sa source d’abord auprès du cercle familial : “L’aide financière des parents accompagne souvent la vie des jeunes adultes au moment de leur transition vers l’indépendance”, commente l’étude.
Une indispensable aide parentale
Sous forme de versement monétaire, la solidarité familiale est primordiale pour accompagner les jeunes vers l’âge adulte. Plus des deux tiers des jeunes touchent une aide d’un montant qui varie selon leur activité (études, premier travail, ou recherche d’emploi) et leur lieu de vie (à l’extérieur ou au sein du foyer familial). Toutefois, ceux en cours d’études perçoivent le plus souvent une aide, et d’un montant plus élevé, “90% des étudiants bénéficient d’aides, de 330 euros, en moyenne, par mois. 510 euros, en moyenne, pour les non-cohabitant”, précise l’Insee. Par ailleurs, les étudiants touchent plus souvent des aides publiques qu’ils s’agisse, logiquement, de bourse d’études (28%) ou d’aides au logement (31%). A ces aides directes, les parents font bénéficier régulièrement de leur complémentaire santé leurs enfants (46%), ils financent le permis de conduire (84%) et l’acquisition du premier véhicule (64%). Le montant des aides varie fortement selon l’origine sociale des jeunes. Ainsi, 88% des jeunes dont les parents sont cadres ou de professions libérales sont soutenus financièrement, contre 64% des enfants d’origine ouvrière et ils perçoivent des montants environ 2,5 fois supérieurs (400 euros mensuels, en moyenne).

Alban LE MEUR