La couveuse d'entreprises calaisienne fête ses cinq ans

La rencontre, qui se veut conviviale, aura lieu le jeudi 2 octobre prochain à la base de voile Tom Souville à Blériot-Plage. Il s'agira de fêter les cinq ans de la couveuse d'entreprises du Calaisis. Bilan positif.

Alain Potier et Elodie Muys.
Alain Potier et Elodie Muys.
Alain Potier et Elodie Muys.

Alain Potier et Elodie Muys.

Portée par la BGE, l’antenne du Calaisis de la couveuse Littoral Opale trouve son origine, voici cinq ans, dans la Maison de l’emploi calaisienne dont les dirigeants d’alors souhaitaient bâtir une structure spécifique pour l’accueil des porteurs de projet de création. La naissance officielle eut lieu le 2 septembre 2009. Pour lancer et diriger la couveuse, quelqu’un avait le bon profil : Elodie Muys, qui avait déjà une solide expérience dans le domaine. «Elodie est un élément fédérateur», juge Alain Potier, président de la couveuse depuis quasiment l’origine.

Magie du chiffre 73. Un chiffre résume le succès de la couveuse calaisienne depuis cinq ans : le chiffre 73. Ce sont en effet 73 candidats à la création d’entreprise qui ont expérimenté leur projet en son sein. Dans le même temps, 225 porteurs de projet ont été reçus et 90 avaient exprimé le désir d’entrer en couveuse. Depuis la création de celle-ci, 64 sorties sont intervenues, qui se sont traduites par 38 créations d’entreprise et 8 retours à l’emploi salarié (soit un taux de sorties positives de 73%…).

Nécessité de l’accompagnement. «Evidemment, on ne va pas faire le travail à la place des gens, mais tous nécessitent d’être accompagnés.» Ainsi Alain Potier plante-t-il le décor. L’accompagnement, c’est, pendant 12 mois maximum, la possibilité de créer sans casse-tête, la couveuse prenant en charge l’aspect facturation des produits et des services proposés. Divers outils, de l’entretien individuel aux ateliers collectifs, du speed net working au marché des couvés (pour l’aspect commercial), des petits déjeuners mensuels ou dîner annuel, sont mis en place pour mettre les couvés en confiance. Le plus dur, selon le président Potier, est «d’écarter ceux qui échoueraient à tous les coups». «Il y a des jours où il faudrait avoir une boîte de mouchoirs à portée de mains», souffle Elodie Muys dans un sourire.

Le soutien des politiques. Ces bons chiffres et ces méthodes de travail ont fait que depuis 2012, la couveuse calaisienne a fusionné avec son homologue de Boulogne-sur-Mer, toujours sous la houlette d’Alain Potier. Le président se plaît à souligner que le monde politique soutient l’action d’Elodie Muys et de ses collègues : intercommunalités, Conseil général et Conseil régional figurent parmi les financeurs. Tout cela valait bien un moment convivial, le 2 octobre, au cours duquel se rencontreront anciens couvés qui témoigneront de leur expérience, actuels couvés, élus, personnel et partenaires de la couveuse calaisienne.