Implantée à Lallaing dans le Douaisis
La cobotique, nouveau pilier de la croissance de Dimatex
En complément de son activité historique de vente et de location de matériels et produits de soudage, Dimatex mise sur la cobotique pour pérenniser sa croissance. Rencontre avec Christophe Livemont, dirigeant de la société installée à Lallaing dans le Douaisis.
Depuis sa création il y a maintenant 18 ans, la société Dimatex s’est bâtie une solide réputation dans la vente et la location de matériel de soudage auprès des industriels, que ce soit pour une utilisation sur chantier ou en atelier. Une aventure entrepreneuriale menée par Christophe Livemont aux côtés de son épouse. «Après mes études, j’occupais un poste de technicien dans une PME qui a malheureusement déposée le bilan et je me suis ensuite installé en tant qu’agent commercial pendant plusieurs années, avant de créer Dimatex en 2005… nous avons travaillé chez nous avec mon épouse, dans un premier temps, avant de faire construire le bâtiment dans lequel nous sommes aujourd’hui installés notamment pour répondre aux attentes de nos partenaires et fournisseurs».
L’avènement des solutions collaboratives
Dimatex emploie à ce jour 6 salariés et, en parallèle de son «coeur de métier» lié à la vente et à la location de matériels et produits de soudage et de décapage, commercialise également une gamme complète d’équipements. L’entreprise offre par ailleurs son expertise sur la réparation et les préconisations, et a noué des partenariats avec des «marques premium» comme Lorch, groupe Allemand dont Dimatex est un distributeur officiel en Région.
Ou encore le fabricant Français de machines de soudage AXXAIR avec lequel l’enseigne Nordiste dispose d’un accord d’exclusivité sur les Hauts-de-France. «Nos clients sont des industriels et sous-traitants qui ont des besoins sur tous ce qui touche à la métallerie, comme la tuyauterie, la maintenance industrielle, etc» explique Christophe Livemont. «Nous faisons aussi beaucoup de SAV, l’ensemble de la maintenance des machines de soudage du site Alstom de Petite-Forêt par exemple où l’un de nos techniciens est présent une journée par semaine et où nous intervenons régulièrement pour de la maintenance préventive et de la calibration».
En parallèle, l’entreprise se développe sur la commercialisation de matériel dédié au traitement des fumées de soudage, avec la distribution des produits du fabricant tricolore Engmar qui propose « des solutions complètes », ainsi que sur le marché de la cobotique (NDLR : un robot collaboratif ou cobot est un robot travaillant en collaboration directe avec un humain en vue d'augmenter sa productivité et de réduire la pénibilité de ses tâches) qui représente de belles perspectives de croissance pour la société Dimatex.
«C’est l’avenir !» assure Christophe Livemont. «Il faut faire connaitre les avantages de la cobotique pour nos clients, mais sans vendre du rêve. C’est une machine simple à utiliser, il faut généralement deux jours de formation, et qui offre une grande souplesse. Notre expérience nous permet de maîtriser la technologie et nous en avons vendu une quinzaine sur les Hauts-de-France… c’est plaisant, car le cobot est un levier de progrès pour nos clients, il peut leur ouvrir de nouveaux marchés qui étaient jusqu’à présents inaccessibles ou palier des problématiques de main d’oeuvre».
Et de poursuivre : «C’est la solution idéale entre le soudage manuel et la robotique pour les entreprises qui ne sont pas éligibles sur celle-ci, et il n’y a pas de contrainte d’espace car elle ne représente pas de danger, ni de nécessité d’avoir du personnel dédié… c’est vraiment une solution très souple». Pour renforcer la croissance de l’entreprise sur ce nouveau marché, un technicien a ainsi récemment été recruté. «Nous envisageons également de proposer à nos clients des solutions de cobotique sur d’autres postes que le soudage, pour l’assemblage par exemple, afin de leur proposer des solutions complètes». Les perspectives sont donc plus qu’encourageantes et l’avenir s’envisage avec sérénité pour notre entrepreneur. Avec en toile de fonds, une réflexion sur l’éventuelle extension du bâtiment de Lallaing…