La carte «Jeunes» abattue
La jeunesse, c’est l’avenir ! La sphère entrepreneuriale régionale ne peut passer à côté de cet état de fait. Encore faut-il convaincre les jeunes talents à oser entreprendre. C’était tout le but de la 2ème édition de l’opération «1 jour, 1 entrepreneur, 1 étudiant» organisée mi-octobre.
Vis ma vie de chef d’entreprise et peut-être auras-tu la vocation ! C’est toute l’essence de l’opération «1 jour, 1 entrepreneur, 1 étudiant», organisée par Réseau Entreprendre Lorraine et l’Université Lorraine via son Pôle entrepreneuriat étudiant lorrain. Pendant trois jours (du 15 au 17 octobre), 330 étudiants en provenance de 22 écoles partenaires de l’opération se sont immergés dans les entreprises ayant joué le jeu de l’accueil de ces potentiels entrepreneurs. «J’aurais tellement aimé vivre une expérience similaire quand j’étais moimême étudiant», assure Robert Dollat, président de la menuiserie Les Zelles à la Bresse qui a accueilli Valentin Hocquet, étudiant à l’EEIGM (École européenne d’ingénieurs en génie des matériaux).
Pool commun
À l’heure où le gouvernement entend rapprocher l’école de l’entreprise avec le Conseil national éducation économique (CNEE) visant «à mettre en place un dialogue permanent sur la relation entre l’éducation, l’économie et l’emploi», la 2ème édition de l’opération «1 jour, 1 entrepreneur, 1 étudiant» a prouvé que ce rapprochement était plus que méritant. Le 17 octobre, chefs d’entreprise et étudiants ont fait pool commun à l’occasion d’une soirée de clôture dans les locaux de Télécom-Nancy. «Les chefs d’entreprise et les étudiants ont pu partager un moment convivial et d’échanges autour d’un cocktail dînatoire. Les entreprises ont été mises à l’honneur grâce aux stands et aux films diffusés pour animer la soirée», expliquent les organisateurs. Le tout sous l’oeil intéressé, notamment de Raphaël Bartolt, le préfet de Meurthe- et-Moselle ou encore de Christophe Choserot, vice-président en charge de l’innovation, de l’enseignement supérieur et de la recherche au Conseil Régional. Au final : l’illustration d’une symbiose possible entre deux univers.