La Bourse de Paris tente un rebond en attendant l'inflation américaine et la Fed
La Bourse de Paris était orientée à la hausse mercredi, après deux séances consécutives de fortes baisses et se tourne vers les Etats-Unis où est attendu un indicateur d'inflation avant...
La Bourse de Paris était orientée à la hausse mercredi, après deux séances consécutives de fortes baisses et se tourne vers les Etats-Unis où est attendu un indicateur d'inflation avant une décision politique de la Fed.
L'indice vedette CAC 40 progressait de 0,45%, soit 34,67 point à 7.823,88 points vers 10H00. L'indice a chuté de 104,77 points la veille (-1,33%) à 7.789,21 points, au plus bas depuis fin février.
"Cette semaine, les climats sont différents d'un continent à l'autre", relève Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Aux Etats-Unis, l'ambiance a été aux records la veille pour le Nasdaq et le S&P 500, portés par Apple, deuxième plus grosse capitalisation du marché, talonnant Microsoft, qui s'est envolé de 7,26%, à 207,15 dollars, un sommet historique pour le titre.
Les investisseurs sont pleinement tournés vers les Etats-Unis mercredi où est attendue la publication d'un indicateur d'inflation (CPI) en début d'après-midi avant de prendre connaissance dans la soirée des décisions de politique monétaire de la banque centrale américaine.
"On s'attend largement à ce que la Fed laisse ses taux inchangés aujourd'hui" et à ce que l'institution monétaire américaine "n'indique plus que deux baisses" de ses taux directeurs cette année, précisent les analystes de Deutsche Bank.
En France, les développements politiques continuent d'être jaugés par les investisseurs.
"Le président Macron doit s'exprimer lors d'une conférence de presse aujourd'hui, mais entre-temps, les questions se multiplient quant au paysage politique auquel son alliance centriste sera confrontée lors des élections", soulignent les analystes de Deutsche Bank.
Sur le marché obligataire, vers 10H00, le taux d'intérêt des emprunts de l'Etat français à dix ans atteignait 3,21% contre 3,23% en clôture mardi et son équivalent allemand était à 2,60% contre 2,62%.
Au cours de la séance de la veille, l'écart entre les taux français et allemand, un indicateur qui mesure la confiance des investisseurs dans le pays, s'est accru à un niveau record depuis 2020.
Sur le marché des devises, au lendemain de nets gains en conséquence de l'incertitude politique européenne, le dollar grappillait 0,10% par rapport à l'euro, à 1,0750 dollar pour un euro vers 10H00.
Crédit Agricole en hausse
La banque Crédit Agricole grimpait de 2,84% à 13,95 euros après que les analystes de Jefferies ont décidé de relever la recommandation sur le titre Crédit Agricole à l'achat, selon une note publiée dans la nuit de mardi à mercredi.
"Nous pensons que le marché a réagi de manière excessive aux résultats des élections européennes et aux élections législatives anticipées en France", ont-ils souligné.
Atos dégringole
Le cours de l'action du groupe informatique Atos chutait de 17,38% à 80 centimes vers 10H00 au lendemain de l'annonce de négociations exclusives avec Alten pour la vente de sa filiale stratégique Worldgrid.
Depuis le 1er janvier, le titre a perdu près de 90% de sa valeur.
Euronext CAC40
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