La Bourse de New York en ordre dispersé, consolide avant un indicateur d'inflation
La Bourse de New York évolue en ordre dispersé, mardi, peu après une ouverture dans le vert, réticente à prendre une direction claire avant la publication...
La Bourse de New York évolue en ordre dispersé, mardi, peu après une ouverture dans le vert, réticente à prendre une direction claire avant la publication d'un indicateur d'inflation (CPI) crucial, mercredi.
Vers 14H00 GMT, le Dow Jones cédait 0,15%, l'indice Nasdaq prenait 0,33% et l'indice élargi S&P 500 s'appréciait de 0,07%.
Les trois indices avaient ouvert sur une note positive, avant que le Dow Jones ne tombe dans le rouge.
"Les traders restent prêts à reprendre leur élan", et au début de chaque séance, ces derniers jours, "leur premier réflexe est d'acheter", a observé Steve Sosnick, analyste d'Interactive Brokers, qui prévient, néanmoins, que Wall Street s'essouffle souvent par la suite.
Les investisseurs étaient aussi inspirés par "le sentiment que le CPI va être conforme aux attentes", a expliqué Quincy Krosby, analyste de LPL Financial.
Cet indice des prix américain sera publié mercredi. Les économistes tablent sur un ralentissement de l'inflation en mars par rapport à février, à 0,3% sur un mois contre 0,4% précédemment.
Même s'ils prévoient, en revanche, une accélération sur un an, à 3,4% contre 3,2%, "si les chiffres sont conformes au consensus, le marché ne le prendra pas de façon négative", anticipe Quincy Krosby.
"Je ne serais pas surpris si on continuait à osciller" autour de l'équilibre mardi, après un mouvement similaire lundi, typique de périodes dépourvues de nouvelles qui précèdent un indicateur d'importance, note Steve Sosnick.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans refluait à 4,37%, contre 4,42% la veille en clôture.
Pour Quincy Krosby, cette détente est, pour partie, attribuable aux déclarations de l'ancien président de l'antenne de la Fed (banque centrale américaine) de Saint-Louis, James Bullard, qui a quitté son poste l'an dernier.
Cet ancien membre influent de l'institution s'attend toujours à trois baisses de taux cette année, alors même que de nombreux opérateurs parient désormais sur deux coups de rabot seulement.
A la cote, la compagnie ferroviaire Norfolk Southern (+1,09%) profitait d'un accord conclu pour solder une action collective relative au déraillement d'un train de marchandises contenant des produits chimiques nocifs, en février 2023. Le groupe d'Atlanta va verser 600 millions de dollars aux riverains, dont certains avaient dû être évacués.
Les financières plombaient le Dow Jones, d'American Express (-1,37%) à Visa (-1,20%), en passant par JPMorgan Chase (-0,98%), dont le patron, Jamie Dimon, a averti, lundi, que l'économie pourrait connaître quelques turbulences dans les mois à venir, rompant avec le scénario dominant d'un atterrissage en douceur.
Tesla progressait (+2,50%) après avoir conclu un accord amiable avec la famille d'un ingénieur d'Apple mort dans un accident de la route, moyennant un versement dont le montant n'a pas été révélé. Les proches affirmaient que le système d'assistance à la conduite avait dysfonctionné et était partiellement responsable de l'accident.
Cet accord évite au constructeur automobile un procès qui aurait été l'occasion de revenir en détail sur le logiciel d'assistance à la conduite de Tesla, "Autopilot", objet de plusieurs procédures judiciaires.
Le groupe de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group, s'affaisait encore un peu plus (-0,67%).
L'entité a perdu plus de la moitié de sa valeur en Bourse depuis son pic d'il y a deux semaines, effaçant, au passage, plus de 3 milliards de dollars de la fortune personnelle de l'ancien chef de l'Etat américain.
Alphabet (+2,27%) était soutenu par l'annonce du lancement de sa nouvelle puce, baptisée Axion, développée en collaboration avec le britannique Arm et destinée aux centres de stockage de données et au développement de l'intelligence artificielle.
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