La BGE Hauts-de-France anime son réseau d’entreprises

Deux fois par an, la BGE de Bruay-Béthune organise un speed-meeting pour les entreprises qu’elle accompagne. L’occasion pour les dirigeants de changer d’air, de pouvoir échanger et faire grandir leur réseau professionnel.

40 dirigeants ont participé à la soirée speed-meeting organisée par la BGE Haut de France. Ces derniers étaient invités à échanger des cartes de visite et nouer des relations business.
40 dirigeants ont participé à la soirée speed-meeting organisée par la BGE Haut de France. Ces derniers étaient invités à échanger des cartes de visite et nouer des relations business.
ACT'Presse

40 dirigeants ont participé au récent speed-meeting organisé par la BGE Hauts-de-France.

En 2015, 800 personnes accueillies, 750 accompagnements dans le cadre du montage de dossiers et au final 160 créations d’entreprise : les statistiques de la Boutique gestion espace des Hauts-de-France sont en constante progression. «Nous assurons également le suivi de 300 entreprises, de leur création jusqu’à leur troisième anniversaire, ce qui nous permet d’afficher un taux de pérennité de l’ordre de 80%», se targue Nathalie Charton, responsable de la BGE sur le secteur de Bruay-la-Buissière et de Béthune.
La BGE aide des entreprises de services, des artisans, des commerces, mais aussi des professionnels libéraux à s‘installer puis à se développer. Mais sa mission d’accompagnement ne s’arrête pas là : elle propose aussi des réunions d’information, des rencontres avec des experts, ainsi que des speed-meetings qui permettent aux chefs d’entreprise de développer leur relationnel.
«Ce type de rencontres informelles se déroule une fois par semestre. Elles sont réservées aux personnes accompagnées, l’idée étant de leur permettre de se rencontrer et de se constituer un réseau», explique Nicolas Guignette, conseiller à la BGE. La dernière rencontre s’est déroulée au S’Match de Bruay-la-Buissière, une salle multi-activité ouverte il y a tout juste six mois par deux jeunes accompagnés par la BGE. «Nous essayons au maximum de privilégier les jeunes entreprises membres de notre réseau», explique-t-il. Le buffet avait, quant à lui, été préparé par le food truck «Tout est bon dans mon camion», une autre entreprise suivie par la BGE.

Sortir la tête du guidon. Il n’existe pas d’école de chefs d’entreprise, comme il n’existe pas deux parcours identiques. Aussi il est nécessaire que chacun puisse discuter avec d’autres personnes confrontées aux mêmes problématiques. «J’ai créé mon entreprise en 2012, je trouve ces rencontres très importantes et nécessaires, souligne Marc Guillemant, directeur de SAV routes. Le réseau de la BGE permet de faire du business, mais aussi de partager et de ne plus être seul face à nos problèmes.»
Lors de ces soirées, les dirigeants sont invités à découvrir un lieu, une activité − en l’occurrence le padel, mêlant tennis et squash −, mais aussi à se détendre et échanger. «Nous nous sommes rendu compte que le réseau était une des clés de la réussite et un axe de développement de l’entreprise», renchérit Nicolas Guignette.
Aujourd’hui, le BGE club compte près de 8 000 entreprises, de quoi nouer des contacts commerciaux, mais aussi et surtout de rencontrer des dirigeants confrontés ou ayant été confrontés aux mêmes problématiques, et donc des interlocuteurs privilégiés pour échanger et discuter.
Toute l’année, la BGE propose des formations en gestion, communication ou encore marketing. Il suffit de s’informer dans l’un des nombreux points de contact de la région.