Cabaret
La Belle Époque se réinvente
Ouvert en 1969 à Briquemesnil-Floxicourt et repris en 2018 par trois associés, le cabaret La Belle Époque s'ouvre désormais aux entreprises et collectivités désireuses d'organiser séminaires, réunions et temps festifs dans un cadre artistique, entre plumes, strass et paillettes.
Événements de comité d'entreprise, formations, séminaires ou encore réunions de travail, voici la liste non exhaustive des temps forts que les dirigeants du cabaret La Belle Époque ont décidé de proposer depuis le second confinement. « Il faut bien réagir si nous voulons sauver notre établissement. Comme pour d'autres entreprises dans l'événementiel et le spectacle, les deux confinements nous ont beaucoup pénalisés. Nous devons donc développer une nouvelle clientèle sur des événements autres que le spectacle uniquement en attirant des entreprises du département et au-delà. Nous ne sommes qu'à 17 km d'Amiens », invite Sébastien Claire, un des trois repreneurs associés avec Jean-Michel Choquet et Laurent Latraye. En janvier 2018, ils décident de faire perdurer l'aventure de ce cabaret né à la fin des années 60 à Briquemesnil-Floxicourt. Leur objectif : proposer un voyage dans le music-hall de plus de cinq heures autour d'un dîner spectacle. « Et le pari semble réussi. Avant le premier confinement, nos clients, principalement des clubs de troisième âge mais aussi des autocaristes et des particuliers en groupe, étaient aux anges. Je voulais que dès que l’on entre à la Belle Époque, on soit émerveillé et qu’on oublie ses soucis. Ce cabaret c'est aussi une entreprise familiale car ma femme et ma fille sont serveuses. Ma belle-soeur est aussi chef de salle », confie Sébastien Claire.
700 m2 de fête et de spectacle
Dans un décor de velours rouge, miroirs, tableaux et autres éléments de fête, le programme est lui aussi très riche. Entre chanson française et anglo-saxonne, troupes de danseurs, chansonnier, meneuse de revue, french cancan, magicien et transformiste, les deux cents spectateurs ont de quoi s’extasier. Côté cuisine, le chef et son second mitonnent des plats 100% maison midi et soir pour une gastronomie digne de ce nom. Entre traditionnelle ficelle picarde, terrine de saumon, foie gras, paëlla, couscous ou confit de canard, les palais exigeants sont conquis. « Moi je suis présent à chaque instant en ma qualité de directeur général pour accueillir les convives et veiller à leur confort. En salle, c'est l'effervescence du spectacle. Nos artistes font également le service en costumes traditionnels. Ils sont aux petits soins. Ainsi, les clients peuvent les approcher, échanger rire et chanter avec eux. Une proximité à laquelle je tiens beaucoup et qui fait toute la différence », assure le chef d'entreprise qui après 22 ans de carrière de technicien son chez Radio France voulait changer de métier pour allier art culinaire et art du spectacle. Le cabaret était le moyen idéal de réunir ses deux passions. Désormais les dirigeants d'entreprise et comités d'entreprise peuvent eux aussi investir ce lieu atypique. Deux salles de 50 et 80 personnes dotées de chaises avec tablette écritoire sont disponibles et peuvent être ouvertes pour n'en faire plus qu'une grande selon les besoins.