La Banque populaire du Nord au soutien de l’économie régionale

Les perspectives étaient optimistes, voire très optimistes, sur ces premiers mois de l’année 2020, avec «une belle dynamique sur le marché des entreprises, un climat des affaires plutôt bon». 

Jusqu’en mars et l’arrêt brutal de l’économie... Dans ce contexte inédit, des mesures fortes sont rapidement déployées pour soutenir les acteurs économiques, des dispositifs auxquels sont parties prenantes les acteurs bancaires à l’instar de la Banque populaire du Nord. 

«Nous avons été l’une des premières banques à mettre en place le PGE (Prêt garanti par l’Etat) puisque, dès le 20 mars, le groupe BPCE était capable de le distribuer. Pour cela, nous avons mis en place un contrat simplifié avec signature électronique.»

4 900 PGE, soit 750 M€

Plus de 4 900 clients de la Banque populaire du Nord ont bénéficié du dispositif au cours du printemps, soit 750 M€. 

En parallèle, un report massif des échéances bancaires de six mois est automatiquement mis en place sur 13 000 contrats professionnels afin d’alléger les charges à court terme, tandis que la communication avec les clients est renforcée pour relayer massivement les dispositifs et leurs modalités de mise en oeuvre.

Malgré un nouveau ralentissement de l’économie sur le dernier trimestre de 2020, du fait du deuxième confinement, «l’année se termine avec des entreprises qui se portent encore bien. Il n’y a que très peu de faillites, et pour beaucoup de nos clients le PGE est toujours dans la trésorerie. Cela démontre la forte capacité de résilience de nos entreprises ! Les performances de la Banque populaire du Nord devraient être correctes (ndlr : les chiffres de 2020 n’ont pas été publiés à ce jour), et globalement nos clients arrivent à ajuster leurs résultats. Il y a des pertes, mais les dispositifs de soutien ont permis d’éviter les redressements». 

Quoi qu’il en soit, l’aggravation de la crise sanitaire a poussé le Gouvernement à prolonger les dispositifs de soutien aux entreprises de six mois. Elles pourront solliciter un PGE auprès de leur banque jusqu'au 30 juin 2021 au lieu du 31 décembre 2020, et également demander un report des remboursements (le remboursement d'un PGE débute normalement un an après la signature d'un prêt et peut être étalé pendant cinq ans). «On continue de jouer le jeu en accordant, par exemple, un an de différé supplémentaire sur la période d’amortissement du PGE.»

Des prévisions de croissance positives

Malgré les incertitudes sur l’évolution des conditions sanitaires et les conséquences sur l’activité économique en région des Hauts-de-France comme sur l’ensemble du territoire, Stéphanie Malysse affiche un optimisme… réconfortant. 

«Les prévisions de croissance sont positives, les chefs d’entreprise que nous accompagnons sont optimistes, à l’exception des secteurs les plus impactés comme la restauration. Et si le PGE gonfle effectivement la dette des entreprises, nous les accompagnons pour la reprofiler. Nous sommes également prêt à mettre en oeuvre, a priori en avril, le dispositif de prêts participatifs souhaité par Bruno Le Maire (dispositif de quasi-fonds propres destiné à renforcer le bilan des entreprises fragilisées par la crise). Je suis optimiste pour nos entreprises, sauf peut-être pour les entreprises fermées. Je ne suis pas certaine qu’un mur de dépôts de bilan nous attende en fin d’année.»

 Et Stéphanie Malysse d’ajouter : «Cette crise aura permis de montrer que les banques sont aux côtés des entreprises, d’instaurer des relations de confiance. Nous avons les compétences en région pour conseiller les dirigeants dans leurs choix, pour les accompagner autour d’un panel de solutions. Les chefs d’entreprise ne sont pas seuls face aux difficultés !»