L’été sera chaud, la rentrée torride...

Vague de chaleur dans l’Hexagone ! La semaine dernière, les températures ont dépassé les 40 °C dans le Sud. Le Nord et l’Est suffoquent avec un mercure un peu moins fort mais aux ressentis tout aussi incommodants.

À l’Ouest, c’est de même acabit avec en prime le déclenchement farouche des feux de forêts, du quasi jamais vu. L’été est chaud, très chaud, trop chaud. Plus personne ne s’en étonne et les raisons, même sans se l’avouer, tout le monde les connaît. Réchauffement climatique, il n’y a rien à faire quoi que l’on puisse en dire et batailler pour mettre en place des politiques de lutte pour l’endiguer. Des pansements sur une plaie béante créée par l’Homme avec un grand H ! Et cela devrait durer, encore et encore. C’est inexorable avec une population mondiale de 8 milliards d’habitants d’ici à la fin de l’année. L’exploitation extrême des ressources de la planète qui nous accueille à l’heure de la mondialisation heureuse est aujourd’hui pointée du doigt. Force est de constater qu’elle perdure et s’intensifie pour répondre, encore et toujours, à des besoins grandissants mais loin d’être vitaux. Les conditions météorologiques de ces derniers mois avec tempêtes à répétition et catastrophes naturelles à foison ne sont plus de simples messages d’alerte. Elles sont le quotidien d’un monde à la dérive s’accrochant vaille que vaille à la nostalgie d’un temps révolu. Les températures ne sont pas les seules à grimper. Les dernières notes conjoncturelles laissent présager un changement de cap certain aux vents mauvais. «Au 1er trimestre 2022 dans le Grand Est, l’emploi interrompt sa progression entamée début 2021 et l’activité économique reste à son niveau d’avant-crise», souligne l’Insee Grand Est dans sa note de conjoncture régionale parue le 12 juillet. Mais jusqu’à quand ? Dès que la parenthèse estivale sera refermée, les premiers éléments de réponse devraient se profiler. Avec une inflation frôlant les 6 %, les dommages collatéraux de la guerre en Ukraine, la reprise d’hier se fragilise de jour en jour. Une situation d’entonnoir et de goulot d’étranglement à l’issue fatale, ou non ! La rentrée nous le dira…