Banque de France
L’enquête qui rassure mais...
Le 29 septembre, Sylvie Deprugney, directrice de la Banque de France pour la Meurthe-et-Moselle et ses équipes ont présenté l’enquête régionale à mi-année 2021 au Domaine de l’Asnée à Villers-lès-Nancy. Bilan des courses : la reprise d’activité apparaît bien présente mais certaines interrogations s’imposent notamment sur les difficultés d’approvisionnement et de recrutement.
2021, une forte reprise d’activité ! Conclusion tirée par la Banque de France à l’occasion de la parution de son enquête régionale à mi-année, présentée notamment en Meurthe-et-Moselle le 29 septembre dernier au Domaine de l’Asnée à Villers-lès-Nancy par Sylvie Deprugney, la directrice de la Banque de France pour la Meurthe-et-Moselle (en poste depuis le 15 juillet) et ses équipes. «Les dirigeants tablent sur une croissance d’activité accentuée, qui s’accompagne d’un renforcement des effectifs plus significatif qu’anticipé. Les niveaux de rentabilité se renforcent et s’accompagnent d’une reprise des investissements», peut-on lire dans cette enquête. Dans l’industrie : «les prévisions initiales sont réhaussées de plus de deux points au terme du premier semestre et sont proches de 11 %. Ces volumes, porteurs, incitent les dirigeants à reprendre les recrutements, qu’il s’agisse d’emploi temporaire ou permanent. La rentabilité croît d’une année sur l’autre, cependant un dirigeant sur deux envisage désormais une stabilité des performances.»
Approvisionnement et recrutement
Dans les services marchands : «les entreprises ont vu leur CA évoluer significativement, la hausse initialement prévue à 4,1 % devrait passer à 7 %. Ce secteur affiche des besoins en personnels prégnants. Dans la quasi-totalité des structures, la rentabilité va a minima se maintenir.» C’est dans le secteur de la construction que le rebond s’affiche comme le plus important : «l’activité s’améliore à hauteur de 11,4 %. Des recrutements sont attendus, si les profils adéquats se présentent. Les niveaux des investissements de 2020 devraient se poursuivre, traduisant une situation plus favorable.» Une cartographie positive mais qui ne doit pas éluder les problématiques d’approvisionnement et de recrutement stipulées dans la dernière note conjoncturelle nationale de la Banque de France. Aujourd’hui, un entrepreneur sur deux assure avoir des difficultés de recrutement, quasiment la même proportion en matière d’approvisionnement.