L'enquête pour viol et agression sexuelle visant Jean Lassalle classée sans suite
L'enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle ouverte à l'encontre de Jean Lassalle, tête de liste d'Alliance rurale aux élections européennes, a été classée sans suite, a indiqué vendredi le parquet de Bordeaux, confirmant...
L'enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle ouverte à l'encontre de Jean Lassalle, tête de liste d'Alliance rurale aux élections européennes, a été classée sans suite, a indiqué vendredi le parquet de Bordeaux, confirmant une information de la radio France Bleu.
"Les investigations ne permettent pas d'établir l'existence d'une infraction pénale", a déclaré le parquet.
L'enquête, ouverte l'été dernier et confiée à la police judiciaire, visait des "faits anciens", datant de 2010.
Selon le quotidien Sud Ouest, la plaignante âgée de 45 ans affirmait avoir été violée dans un hôtel à Bordeaux lors de la campagne des élections régionales de 2010, pour lesquelles l'ex-député pyrénéen était tête de liste du MoDem en Aquitaine.
Jean Lassalle, 68 ans, avait été entendu en audition libre en novembre.
"Je suis soulagé, cette période a été très pénible", a-t-il réagi auprès de l'AFP.
"J'ai une certitude, celle de n'avoir jamais violé personne. Il est évident qu'une telle nouvelle me procure de la paix", a-t-il ajouté.
L'élu pyrénéen a siégé pendant deux décennies à l'Assemblée nationale, sous l'étiquette de l'UDF, puis du MoDem et enfin de son mouvement Résistons!.
Maire pendant 40 ans du village de Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques), chantre de la ruralité, le double candidat à l'élection présidentielle ne s'était pas représenté aux dernières élections législatives. Il avait justifié sa décision par des "impératifs médicaux".
Il s'était rendu célèbre en entonnant en 2003 à pleins poumons dans l'hémicycle l'hymne béarnais "Aqueros mountagnos" ou en entamant une grève de la faim en 2006 pendant 39 jours à l'Assemblée nationale dans un combat très médiatisé contre la délocalisation de l'usine japonaise Toyal dans son canton.
L'atypique député béarnais doit conduire la liste Alliance rurale aux élections européennes aux côtés du président de la fédération des chasseurs Willy Schraen, une candidature officialisée début mars, avant l'annonce de ce classement sans suite.
"Je suis parti (en campagne) quand même parce que quand vous avez la conscience tranquille, vous faites ce que vous croyez devoir faire", a-t-il assuré.
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