L’OPHLM construit sa premièrerésidence universitaire

Calais disposera d’ici la prochaine rentrée scolaire d’une résidence universitaire en centreville. Dédiée aux élèves ingénieurs de l’école d’ingénieurs de l’Ulco, ce bâtiment est en voie de reconstruction et pourrait héberger 54 étudiants.

Hans Ryckeboer, directeur général de l’OPHLM de Calais.
Hans Ryckeboer, directeur général de l’OPHLM de Calais.

 

Hans Ryckeboer, directeur général de l’OPHLM de Calais.

Hans Ryckeboer, directeur général de l’OPHLM de Calais.

C’est un bâtiment historique situé sur un des quatre grands boulevards de Calais. L’ancienne poste de Calais va devenir une résidence universitaire. Le bâtiment dispose de quatre étages en front de rue, de trois étages au milieu et de deux étages sur la façade arrière. Exceptionnelle, la façade sera préservée. Propriété de la ville de Calais, le bâtiment doit commencer une nouvelle vie en septembre prochain. Cette rentrée scolaire devrait voir le nombre des effectifs de la nouvelle école d’ingénieurs de l’Ulco (Eilco) doubler ses effectifs (autour d’une vingtaine depuis septembre 2011). “La municipalité tenait à ce que les élèves ingénieurs logent en centre-ville. A plein régime, l’Eilco tournera avec 400 étudiants”, indique Pierre Vanbelle, du cabinet de Natacha Bouchart, sénatrice-maire de Calais. Cédé à l’OPHLM de Calais, le bâtiment est en voie de reconstruction. La fin de chantier relève du “challenge” selon le mot d’Hans Ryckeboer, directeur général de l’OPHLM.

Un calendrier très serré. En tout, 46 studios de 20 m², 6 studios- mezzanine de 28 m² et 2 autres studios avec chambre double. En outre, 50 chambres seront adaptables pour les personnes à mobilité réduite. Côté énergie, on peut regretter le toutélectrique hors l’eau chaude sanitaire qui sera chauffée par des panneaux solaires. La norme BBC, aujourd’hui minimale dans la RT 2012, n’a pas poussé les constructeurs à faire mieux. “Il faut rentrer dans des cases budgétaires. On fait avec le budget du client”, explique Hans Ryckeboer. Façades en brique, menuiseries en bois, toit avec brisis ardoise, couverture zinc… : l’ensemble devrait garder son cachet. L’ensemble de l’opération coûtera 3,7 millions d’eu