L’homme qui rit
Au-delà de son remarquable programme cinématographique, le 13e Arras Film Festival, qui s’est déroulé du 9 au 18 novembre, s’avère être une exceptionnelle opportunité pour les entreprises d’organiser des réceptions autour de la projection d’un film en avant-première et de recevoir ses clients.
- Patrick Veret, président de la FFB Artois, pose avec le réalisateur Jean-Pierre Améris, lors de la réception à l’hôtel de ville d’Arras.
Le partenariat FFB Artois et Arras Film Festival. La FFB Artois soutient depuis trois ans Arras Film Festival. Patrick Veret a rappelé «le lien qui unit le monde du bâtiment et le festival permettant de regarder avec curiosité au travers des fenêtres qu’ouvrent pour nous les réalisateurs, les acteurs, les techniciens sur le monde tel qu’il est, avec ses imaginaires, ses paradoxes et ses réalités multiples». Pour poursuivre : «Le film de ce soir est tiré d’un roman de Victor Hugo dont le génie intemporel a permis à de nombreux réalisateurs de continuer à questionner la société, celle d’hier, celle d’aujourd’hui.» Pour le président, «c’est une chance pour l’Artois que le festival du cinéma présente en avant-première des films de cette dimension. Jean Pierre Améris, le réalisateur, s’est attaqué à ce monument de la littérature. Gageons que le film sera une réussite et que la nombreuse assistance l’appréciera.»
L’homme qui rit. Comme l’exprime Patrick Veret, «le titre du film L’homme qui rit peut apporter bien des sujets de discussion. Ainsi, la crise creuse un peu plus son sillon, comme l’affreux rictus du héros du film, interprété de manière extraordinaire par l’acteur canadien Marc-André Grondin». A partir de cet image, le président délivre à l’assistance de professionnels quelques réflexions sur la situation économique du secteur.
«D’une semaine sur l’autre, des soutiens et des efforts sont demandés. Le plan Gallois sur le crédit d’impôt ne peut qu’apporter de l’oxygène aux entreprises qui en ont besoin. Encore faut-il que cette ristourne sur impôt ne serve pas à baisser les prix, car, en matière de chantier low cost, on finit toujours par trouver plus fort que soi.» Pour poursuivre sur les financements : «Après presque deux ans d’attente, la banque des collectivités va se mettre en place grâce à l’accord de principe de la Commission européenne. En attendant, la Banque postale finance des prêts à moyen et long terme pour les besoins des collectivités, la profession attendant le redémarrage des investissements des collectivités locales. La BPI, plus particulièrement destinée aux régions et aux PME, est en train de voir le jour. Dans le même temps, la TVA réduite devrait passer à 10% en 2014. La FFB a mené le combat de la TVA jusqu’à Bruxelles et le continuera pour obtenir des modifications dans son application.»
Et de conclure : «A travers cette soirée, la FFB démontre qu’elle peut être rassemblée, mobilisée pour donner au pays l’énergie dont il a besoin, pour traverser les crises et assurer la mutation de la construction et de la rénovation énergétique.»
Encadré :
Synopsis du film L’homme qui rit
En pleine tourmente hivernale, Ursus, un forain haut en couleur, recueille dans sa roulotte deux orphelins perdus dans la tempête : Gwynplaine, un jeune garçon marqué au visage par une cicatrice qui lui donne en permanence une sorte de rire, et Déa, une fillette aveugle.
Quelques années plus tard, ils sillonnent ensemble les routes et donnent un spectacle dont Gwynplaine, devenu adulte, est la vedette. Partout on veut voir “l’homme qui rit”, il fait rire et émeut les foules. Ce succès ouvre au jeune homme les portes de la célébrité et de la richesse mais l’éloigne des deux seuls êtres qui l’ont toujours aimé pour ce qu’il est : Déa et Ursus.
Echanges avec la salle, à l’issue de la projection en avant-première du film L’homme qui rit. De gauche à droite, Nadia Paschetto, directrice du Festival, Marc-André Grondin, acteur (Gwynplaine), Jean-Pierre Améris, et Eric Miot, délégué général du Festival.