L’Etat aurait une autre proposition

Le 9 février 2011, sur le site des anciens docks de Cambrai, la première pierre d’un Clifa – qui ne se fera pas – avait été posée par deux ministres.
Le 9 février 2011, sur le site des anciens docks de Cambrai, la première pierre d’un Clifa – qui ne se fera pas – avait été posée par deux ministres.

 

Le 9 février 2011, sur le site des anciens docks de Cambrai, la première pierre d’un Clifa – qui ne se fera pas – avait été posée par deux ministres.

Le 9 février 2011, sur le site des anciens docks de Cambrai, la première pierre d’un Clifa – qui ne se fera pas – avait été posée par deux ministres.

Le 9 février 2011, Alain Juppé, ministre de la Défense, et Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture et de l’Aménagement du territoire, étaient venus à Cambrai pour, d’une part, signer le contrat de redynamisation de site de défense (lié à la fermeture de la BA 103 annoncée lors de l’été 2008) et, d’autre part, poser la première pierre d’un Centre de liquidation des factures (l’intendance) des armées sur une partie des anciens docks de Cambrai, appartenant à la ville. Ces locaux devaient être mis à la disposition des personnels au plus tard le 1er janvier 2013 et compter 420 personnes à l’horizon 2015. Mais ce projet de Clifa ne se fera pas, confirme François-Xavier Villain, à la fois député-maire de Cambrai et président de la communauté d’agglomération de Cambrai, en constatant qu’aucune explication officielle ne lui a été donnée et en supposant que ce revirement de l’Etat doit être attribué aux restructurations et mesures d’économie… Avec des réserves, il évoque cependant un autre projet qu’aurait l’Etat avec le même aménageur. De futurs bâtiments (de 3 900 m2), plus petits de moitié que ceux du Clifa, seraient édifiés au même endroit. M. Villain parle d’un “centre d’analyse ou d’expertise comptable et financier” qui ouvrirait vers juin 2013, avec 200 personnes dans un premier temps. Ces dernières pourraient même provisoirement s’installer dans les locaux de la BA dont la fermeture va s’étaler, en principe, sur une année à partir de juin 2012.
Sur l’avenir des 355 hectares de la BA 103, en partie sur le Nord et en partie sur le Pasde- Calais, M. Villain se montre très prudent. “L’expérience de Niergnies montre que l’Etat met énormément de temps à vendre ses propriétés aux collectivités locales et que des complications réglementaires ne sont pas rares ensuite. Je n’annonce donc plus rien tant que je n’ai pas tous les diagnostics et une clarté totale sur ce dossier. On m’en parle tous les jours et je ne veux pas créer de désillusions.”
Il explique cependant avoir l’appui des communes concernées, du Conseil régional et des deux conseils généraux. “Tous s’accordent sur le potentiel économique de ces terrains. Mais on attend que l’Etat clarifie ses intentions…