L’élégance du crooner
En 1996, un jeune homme fasciné par la soul mutante de Bristol – qu’on appelait trip-hop – et l’un de ses groupes phares – Portishead – composait et publiait Whiskey, premier album à l’élégance rare. Soit les prémices d’une exaltante aventure musicale pour Jay-Jay Johanson qui, en quelques chansons, réconciliait Lee Hazlewood, la pop de Talk Talk et le duo John Coltrane et Johnny Hartman. Après plus d’un million de disques vendus à travers la planète et un onzième album sorti à l’automne dernier, Bury the Hatchet, le songwriter suédois est de retour sur scène. Accompagné d’Erik Jansson au piano et de Magnus Frykberg à la batterie, Jay-Jay Johanson vient défendre un opus tissé d’états d’âme mélancoliques – à travers les thèmes ancestraux de l’amour ou de la solitude – et parsemé d’élans cinématographiques. Porté par une voix caressante, il tisse les mélodies délicates d’un univers sensible entre chanson vaporeuse, trip-hop complexe, jazz indocile et électro-pop aérienne. Soit 13 variations intimistes composant un album intense mais apaisé qu’il nous tarde d’entendre sur scène.
Concert le 15 février à 21h à la Ferme d’en Haut, 268 rue Jules Guesde à Villeneuve d’Ascq. Renseignements et réservations au 03 20 61 01 46.