L’association Chimie du végétal a 5 ans !
Grande rencontre nationale d’échanges à Lille pour fêter les 5 ans de l’ACDV qui fédère de plus en plus d’acteurs et prépare son premier grand salon en novembre à Paris. L’association a été reçue par le pôle MAUD et de nombreux industriels de la région.
Une centaine de membres et partenaires de l’ACDV se sont donné rendez-vous au WTC. Pour débattre des enjeux et de l’avenir de la chimie du végétal, les cinq membres fondateurs − l’UIC, l’USIPA, Rhodia, Roquette frères et l’IAR − ont échangé avant de céder la place aux groupes d’experts de l’ACDV sur les normes et labels, l’analyse de cycle de vie, l’intelligence économique, la réglementation et les incitations, les biopolymères et la communication. Enfin, focus sur deux Instituts d’excellence sur les énergies décarbonées (IEED) et une plate-forme d’innovation. Il s’agit d’IFMAS (Institut français des matériaux agro-sourcés, basé dans notre région), PIVERT (Picardie innovation végétales, enseignement et recherches technologiques), BRI (Bioraffinerie recherche et innovation basée en Champagne-Ardenne). Au micro s’étaient succédé Olivier Varlet, directeur général du pôle MAUD et administrateur de l’ACDV, son président Christophe Rupp-Dahlem et Laurent Hottaux, secrétaire général des affaires régionales auprès du préfet de région.
Précisément, la région n’a pas manqué l’occasion de se montrer sous son meilleur angle en termes d’accessibilité, d’attractivité et de performance. S’agissant d’entrepreneuriat, d’innovation et de technologie, elle est au cœur d’un hypercentre de consommation, le plus riche d’Europe, dans un rayon de 300 km avec un potentiel de 78 millions de personnes et un pouvoir d’achat de 1 500 milliards d’euros. Lille talonne Tokyo ou New York.
Quant à l’ACDV, elle se veut, et elle est, complémentaire du pôle MAUD et de projets innovants comme l’IEED, elle qui est au départ une association nationale. Elle s’appuie aussi sur le fait que la chimie du végétal est au cœur de l’action du Conseil régional, ce qui dessine évidemment un cadre idéal pour construire et promouvoir une nouvelle filière éco-industrielle. De fait, l’IFMAS sera accompagnée par l’association Chimie du végétal afin de créer un environnement favorable à l’industrialisation des produits innovants bio-sourcés. Et là, bien sûr, la place principale est occupée par le géant Roquette, membre fondateur du pôle MAUD. Sans oublier l’action de l’Etat qui soutient ce développement par son programme des investissements d’avenir et son soutien aux pôles de compétitivité.
Que fait l’ACDV ?
Cette association compte 49 membres, entreprises et organisations professionnelles de la chimie, des agroressources et des industries utilisatrices de produits chimiques. Elle propose et crée absolument toutes les conditions nécessaires au développement de la filière chimie du végétal dans une agriculture et une chimie compétitives, responsables et durables. L’ACDV a défini quatre grands domaines d’intervention : la représentation et la promotion de la chimie du végétal, l’identification des grands enjeux pour les industriels, la mise en place d’une intelligence économique et technique, et enfin une réflexion stratégique sur les actions à mener en fonction de l’intérêt des marchés.
L’ACDV va organiser les 19 et 20 novembre 2013 à Paris, au pavillon d’Ermenonville, le 1er “Congrès-salon européen sur la chimie du végétal – Plant Based Summit”.
Le pôle MAUD est le bras armé de l’ingénierie de la chimie du végétal. MAUD (pour “Matériaux et applications pour une utilisation durable”) a été créé en 2005 pour augmenter la compétitivité des entreprises par l’innovation et en rapprochant donneurs d’ordre, fabricants, centres techniques et laboratoires autour de projets coopératifs innovants, et donc durables. Il accompagne des projets R&D de la première phase (émergence d’un projet) jusqu’au financement privé ou public. il sert d’interface entre les organismes de financement public, les entreprises et les laboratoires.
Jusqu’à présent, le pôle MAUD a accompagné 200 projets, il en a labellisé 87 ; 51 projets ont bénéficié d’un financement d’un montant de 25,8 M€ d’aides publiques levées, de 43,7 M€ d’investissements consentis par les entreprises elles-mêmes et enfin de 30,8 M€ de dotation publique due au programme d’investissement d’avenir (EED).
Le pôle MAUD a labellisé, fin janvier à Saint-Omer, lors des 5es Masters de l’entreprise, le projet Decarte des Cartonneries de Gondardennes (à Wardrecques). Le “Decartag”(Développement de carton électronique) est un système RFID intégré aux emballages en carton, imprimé au cours de la fabrication. Cette fonction de communication non visuelle à faible coût s’adresse aux acteurs de la chaîne de distribution et au consommateur.