L’Arganier, l’épicerie fine et tendance
Adil el Mounfalouti ne se contente pas d’acheter et de vendre des produits d’épicerie salés et sucrés. Non : pour sa nouvelle enseigne à Amiens, il est en quête perpétuelle. À la recherche des meilleurs produits d’épicerie haut de gamme.
Le magasin L’Arganier est un dénicheur des meilleurs ingrédients culinaires du moment. Tel est le pari d’Adil el Mounfalouti qui, à 35 ans, a décidé de changer de vie après plus de dix ans dans l’univers des banques et assurances à Paris. « Je berçais l’idée de me lancer à mon compte depuis longtemps déjà. Je suis parti d’une feuille blanche. J’ai cherché des idées à Paris. Avec le boom des émissions culinaires, des chroniques alimentaires, j’ai opté pour une épicerie fine. Après une étude de marché, je me suis mis à rechercher des produits, des recettes et des accessoires d’art de la table. À Amiens, il y avait véritablement le manque d’une offre à la fois jeune, branchée et de grande qualité », confie l’Amiénois qui, après avoir passé en revue un à un les salons, les magazines spécialisés et les études statistiques, réalise que les achats plaisir, même en période de crise, s’en sortent toujours bien. Puis, arrive le temps de l’étude d’implantation. Le créateur d’entreprise choisit de s’installer dans le quartier dit “alimentaire”, non loin des Halles du Beffroi, et ouvre sa boutique début juin. Depuis, dans ce qu’il désigne comme un bazar organisé, on trouve un large choix de mets délicats, commandés directement chez les producteurs et artisans.
Invitation au voyage
Adil el Mounfalouti a tout fait pour sélectionner des produits gastronomiques raffinés, rares et originaux, profitant des nouvelles tendances de consommation. Il aime mettre en avant les saveurs authentiques et exceptionnelles, des produits de très grande qualité, en provenance du monde entier. Cela commence par les épices, comme le pan masala indien ou le wasabi en poudre présenté dans un joli packaging. « Je cuisine pas mal et j’ai le palais ouvert aux goûts divers, variés et parfois bizarres, me disent mes amis », s’amuse-t-il. Du côté des huiles, elles sont en spray, au basilic, à l’avocat, venues de Kabylie, de Sicile ou de Crête. Bien entendu, trône en bonne place l’huile d’argan, aux multiples vertus et qui donne son nom au magasin de cet Amiénois d’origine marocaine. Toutes sont proposées dans des bouteilles en verre réutilisables. « L’écologie fait aussi partie des nouveaux comportements. Donc, j’ai investi dans différentes sortes de conditionnements écologiques. Le taux de fidélisation est de 100% », se réjouit le chef d’entreprise qui met aussi en avant pour sa clientèle, en majorité féminine et sensible au packaging, des confiseries traditionnelles, nectars de fruits et miels rares, confitures haute couture et autres apéritifs originaux. Il n’y a qu’à citer les marques Manola, Marlette, La Cour d’Orgères, Alain Milliat, Lillie’s Q ou Le Chocolat des Français… « J’aime tout ce qui relève de la fabrication artisanale, au bon goût d’antan, et surtout je privilégie au maximum le made in France : à plus de 90% », tient-il à préciser. Enfin, du côté des thés et cafés l’offre est pléthorique. Le tout savamment sélectionné par celui qui est devenu un professionnel du bon goût et de l’excellence, vecteurs de plaisirs et d’émotions.